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FC + Crédits : Florence Pugh → BAMBI EYES, nowadayz, captainrexs, AWONA, ruby-monday
Occupation : Rebelle enchaînée à son passé, mémoire vive d’un temps violent passé derrière le canon métallique d’un blaster. Honorée par le titre de sergent au sein de la marine néo-républicaine, responsabilité récemment acquise qu’elle assume non sans difficulté.
Côté Cœur : La main sur l’épaule, le regard inquiet. Elle les garde près de son cœur, toujours. Tombe trop facilement pour celleux qui osent se perdre dans cette affection sincère. Always crushing. Iels lui ont toujours trop importé. Faiblesse du cœur.
Localisation : Là où les appels à l’aide se font entendre, là où son escadron est envoyé à la rescousse.
gladly acquainted
Ten trempe ses lèvres dans le liquide qu’iel observait avec suspicion deux secondes plus tôt. Aussitôt une grimace déforme les traits enfantins de son visage et iel abandonne le verre à saon voisin.ne de table, Eight. Sans aucune hésitation, lea mécanicien.ne vide jusqu’à la dernière goutte. Ses camarades éclatent de rire, joignant leur voix à la cacophonie animée de la cantina. Prenant pitié de la jeunesse, Romy glisse un contenant de jus jusqu’à Ten. Elle lui fait un clin d’œil complice avant que les autres pilotes ne se remettent de leurs états. Tu finiras par t’habituer – elle a envie de lui lancer, mais Eight la devance. Lui vole les mots à la bouche. Le sergent se perd dans la contemplation du deuxième liquide mauve sans glaçon que la serveuse dépose devant elle. C’est plus facile de s’habituer à la boisson qu’à la guerre. La boisson, t’oublie le lendemain. La guerre, tu te rappelles trop longtemps les cris, la douleur, les cœurs brisés, les villes détruites.
Elle est heureuse que Ten n’ait pas connu la guerre. Ça l’effraie, en même temps : si le conflit vient toquer à leur porte à nouveau, comment pourra-t-elle lea protéger des pires horreurs ? Acceptera-t-elle de lea voir se lancer au cœur d’un affrontement violent, risquer sa sécurité, son bonheur, sa fragilité, sa jeunesse ? Elle avait à peu près son âge quand on l’a mis pour la première fois dans le cockpit d’un X-wing. La blonde se lève.
— Romy ? la main sur son bras, Starfire Seven s’inquiète.
— Continuez de mettre sur ma facture. Je vais prendre l’air un peu.
— Dis à Five et Six de ramener leur derrière, on a envie de jouer aux fléchettes.
Elle sort son paquet de cigarette et obtient l’approbation (et le dédain) de la table avant de s’éclipser. Elle effectue une petite danse maladroite pour éviter les nombreux corps qui s’entassent dans l’établissement. Certains ne sont pas néo-républicains ; ce sont peut-être même des hors-la-loi. Ils sont à la frontière ici, là où de nombreux mondes se rencontrent, là où les cultures s’échangent et les langues se baladent d’un dialecte à l’autre.
Romy guette. Non pas pour des contrebandiers (qu’elle serait bien obligée de contrôler malgré le sentiment de traitrise qu’elle pourrait éprouver), mais plutôt pour les impériaux. Sur eux la nostalgie ne s’applique pas.
Dehors elle s’appuie sur le mur de l’établissement et extirpe une cigarette de son paquet. Salue d’un signe de tête les autres clients qui ont décidé de prendre une bouffée fraîche. Elle cherche du regard ses deux pilotes vagabonds tandis qu’elle allume sa clope. L’échappe en repérant Five et Six en pleine discussion devant un yacht un peu trop familier. Le sergent les interpelle une fois. Deux fois. Normalement elle se serait jetée sur scène pour séparer les partis. Cette fois-ci, par contre, elle se permet de savourer l’échange qui se déroule entre un Esjen Leiwer agacé et deux Starfire obstinés. Prend le temps de s’approcher doucement.
— Du bacta ? Dans un tel vaisseau ? Mouais, et moi je suis lea sénateur.ice de Naboo.
— C’est une reine, imbécile, lea corrige Five.
— Quoi ? Lui ? Six pointe vers le riche.
— Non, la personne qui règne sur Naboo. C’est une reine, pas une sénatrice.
— Hé, Romy finit par les interrompre.
Elle tend les bras et enserre les épaules des pilotes. Les deux sont tellement absorbé.e.s par la conversation qu’iels réagissent à peine.
— Je m’en occupe. Les autres vont démarrer une partie de fléchettes. Vous devriez vous dépêcher si vous ne voulez pas rater l’action.
Elle échange un regard avec Esjen. La blonde n’a pas envie de s’élancer sur de longues explications. Elle leur dira tout à son retour. Pour l'instant, rien de louche dans son attitude : son équipe a l'habitude qu'elle prenne les devants. En ce moment, seule une envie la dévore : celle de se retrouver en tête à tête avec son meilleur ami qu’elle n’a pas vu depuis des révolutions. Pardon, depuis quelques mois. On pourrait presque sentir la hâte qui se répand en tremblements dans tous ses membres. Même si la Nouvelle République a été fondé il y a de cela deux années, elle ne s’habitue toujours pas à la solitude. Une solitude incomplète, chassée par Itzel, Winn et les Starfire, mais tout de même une solitude quand on considère le nombre de proches qu’elle a vu quitter Dantooine.
Elle veut l’ancrer là, l’empêcher de s’envoler à nouveau. Ça serait cruel. Elle se contente – s’oblige – à apprécier la possibilité de pouvoir baigner dans sa présence ne serait-ce qu’un court moment.
Le dos tourné à Esjen, elle regarde les deux pilotes disparaître dans la cantina. Laisse le silence s’étirer. Puis finit par oublier le monde qui l’entoure lorsqu’elle accorde toute son attention au Jedi. S’en approche sans aucune hésitation jusqu’à couper la distance qui les sépare.
— Tu aurais probablement pu les soudoyer.
Elle glisse les bras derrière la nuque d’Esjen et le serre contre elle.
— Ça fait plaisir de te voir par ici, même si je me demande bien pourquoi.
Le yacht rutilant ne l'impression guère. C'est du Esjen tout craché. Tout comme l'uniforme de pilote et l'insigne néo-républicaine de sergent sont du Romy tout craché. C'est presque comme si rien n'avait changé. Et c'est sans doute le cas malgré les pensées envahissantes de la blonde.
Elle est heureuse que Ten n’ait pas connu la guerre. Ça l’effraie, en même temps : si le conflit vient toquer à leur porte à nouveau, comment pourra-t-elle lea protéger des pires horreurs ? Acceptera-t-elle de lea voir se lancer au cœur d’un affrontement violent, risquer sa sécurité, son bonheur, sa fragilité, sa jeunesse ? Elle avait à peu près son âge quand on l’a mis pour la première fois dans le cockpit d’un X-wing. La blonde se lève.
— Romy ? la main sur son bras, Starfire Seven s’inquiète.
— Continuez de mettre sur ma facture. Je vais prendre l’air un peu.
— Dis à Five et Six de ramener leur derrière, on a envie de jouer aux fléchettes.
Elle sort son paquet de cigarette et obtient l’approbation (et le dédain) de la table avant de s’éclipser. Elle effectue une petite danse maladroite pour éviter les nombreux corps qui s’entassent dans l’établissement. Certains ne sont pas néo-républicains ; ce sont peut-être même des hors-la-loi. Ils sont à la frontière ici, là où de nombreux mondes se rencontrent, là où les cultures s’échangent et les langues se baladent d’un dialecte à l’autre.
Romy guette. Non pas pour des contrebandiers (qu’elle serait bien obligée de contrôler malgré le sentiment de traitrise qu’elle pourrait éprouver), mais plutôt pour les impériaux. Sur eux la nostalgie ne s’applique pas.
Dehors elle s’appuie sur le mur de l’établissement et extirpe une cigarette de son paquet. Salue d’un signe de tête les autres clients qui ont décidé de prendre une bouffée fraîche. Elle cherche du regard ses deux pilotes vagabonds tandis qu’elle allume sa clope. L’échappe en repérant Five et Six en pleine discussion devant un yacht un peu trop familier. Le sergent les interpelle une fois. Deux fois. Normalement elle se serait jetée sur scène pour séparer les partis. Cette fois-ci, par contre, elle se permet de savourer l’échange qui se déroule entre un Esjen Leiwer agacé et deux Starfire obstinés. Prend le temps de s’approcher doucement.
— Du bacta ? Dans un tel vaisseau ? Mouais, et moi je suis lea sénateur.ice de Naboo.
— C’est une reine, imbécile, lea corrige Five.
— Quoi ? Lui ? Six pointe vers le riche.
— Non, la personne qui règne sur Naboo. C’est une reine, pas une sénatrice.
— Hé, Romy finit par les interrompre.
Elle tend les bras et enserre les épaules des pilotes. Les deux sont tellement absorbé.e.s par la conversation qu’iels réagissent à peine.
— Je m’en occupe. Les autres vont démarrer une partie de fléchettes. Vous devriez vous dépêcher si vous ne voulez pas rater l’action.
Elle échange un regard avec Esjen. La blonde n’a pas envie de s’élancer sur de longues explications. Elle leur dira tout à son retour. Pour l'instant, rien de louche dans son attitude : son équipe a l'habitude qu'elle prenne les devants. En ce moment, seule une envie la dévore : celle de se retrouver en tête à tête avec son meilleur ami qu’elle n’a pas vu depuis des révolutions. Pardon, depuis quelques mois. On pourrait presque sentir la hâte qui se répand en tremblements dans tous ses membres. Même si la Nouvelle République a été fondé il y a de cela deux années, elle ne s’habitue toujours pas à la solitude. Une solitude incomplète, chassée par Itzel, Winn et les Starfire, mais tout de même une solitude quand on considère le nombre de proches qu’elle a vu quitter Dantooine.
Elle veut l’ancrer là, l’empêcher de s’envoler à nouveau. Ça serait cruel. Elle se contente – s’oblige – à apprécier la possibilité de pouvoir baigner dans sa présence ne serait-ce qu’un court moment.
Le dos tourné à Esjen, elle regarde les deux pilotes disparaître dans la cantina. Laisse le silence s’étirer. Puis finit par oublier le monde qui l’entoure lorsqu’elle accorde toute son attention au Jedi. S’en approche sans aucune hésitation jusqu’à couper la distance qui les sépare.
— Tu aurais probablement pu les soudoyer.
Elle glisse les bras derrière la nuque d’Esjen et le serre contre elle.
— Ça fait plaisir de te voir par ici, même si je me demande bien pourquoi.
Le yacht rutilant ne l'impression guère. C'est du Esjen tout craché. Tout comme l'uniforme de pilote et l'insigne néo-républicaine de sergent sont du Romy tout craché. C'est presque comme si rien n'avait changé. Et c'est sans doute le cas malgré les pensées envahissantes de la blonde.
awona, thedeadpoets
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i am flesh and i am bone •• Rise up, ting ting, like glitter and gold. Do you walk in the valley of kings? Do you walk in the shadow of men who sold their lives to a dream?