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FC + Crédits : Bridget Regan (avatar : Arnor / mb & cs : hemera / gif : altierra / code sig: managaarm / gifs sig : jessicacontes)
Occupation : Auparavant Commodore de la Nouvelle République, puis Padawan, elle est aujourd'hui Apprentie Sith et membre des MUSES
Côté Cœur : La destruction en lieu et place d'un amour qui ne s'éteindra jamais
Localisation : Coruscant
Ton Maître que tu exècres, sa femme que tu hais, l’Empire que tu souhaiterais détruire là tout de suite pour pouvoir repartir vers la République, ta bien-aimée. C’est impossible. Pas alors que ta formation est encore incomplète, pas alors que tu as encore beaucoup d’informations à glaner. Et même si la laisse qu’ils t’ont accrochée autour du cou commence à avoir un peu plus de lest, tu sais qu’ils ne te font pas encore confiance. Zaahira la première et pourtant… pourtant c’est elle qui t’a apporté ton premier souffle de liberté. Ton nouveau poste ne t’apportera jamais autant de satisfaction que celui que tu occupais au sein de la République, avant qu’elle ne vienne tout détruire, mais il t’apporte la possibilité de poser ton Tie Advanced dans le hangar du Chymera Tyrant en toute sécurité. Il t’apporte la possibilité d’approcher Itzel en toute impunité et qui es-tu pour ne pas saisir l’occasion ?
Ton vaisseau est seul au milieu des stormtroopers posés aux quatre coins par sécurité et lorsque tu descends la rampe, personne ne bouge. Tu dissimules ton rictus de dégoût par la capuche de ta nouvelle bure. Un seul trooper t’accueille à la porte qui te mènera aux couloirs de cellules – un guide pour ne pas te perdre dans ce labyrinthe, comme si tu n’avais pas déjà tous les plans sur toi.
C’est rapide – une manière pour l’Empire de les narguer par une cellule si proche de leur seule issue et la colère toujours nichée dans ton cœur se disperse dans tes veines comme un poison. Itzel est prisonnière et toi aussi. Deux prisonnières, condamnées à subir jusqu’à ce qu’une occasion se présente. La seule différence c’est que toi tu n’es pas dans une cellule.
Ton regard trouve celui d’Itzel en un instant. La porte se referme derrière toi et l’écran laser s’active – nouvelle preuve de confiance. « Itzel. » Un salut ou une complainte ? Tu ne sais pas toi-même. « Je croyais t’avoir mieux formé que ça. » Tu repères du coin de l’œil l’autre occupante de la cellule, tu n’as pas besoin de creuser ta cervelle pour mettre un nom dessus, mais tu ne t’attardes pas sur elle. Ta préoccupation, c’est Itzel.
« Est-ce ça va ? »
« Au top ! Y a la déco, l’hygiène, la bouffe et de la super compagnie dès qu’on commence à s’ennuyer. Qu’est-ce qu’on pourrait demander de plus ? » L’ironie glisse sur ta peau comme de l’eau et tu préfères ignorer la silhouette allongée sur la banquette pour rester focalisée sur Itzel, ta question toujours en suspens.
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“Be still, 'cause I see smoke up ahead and I got steel in my hands. We will return like warriors. Tell me : where is my home ? I don't recognize the faces anymore. Where is my friend? The one I've known since I was only just a kid? I think it's time to say goodbye.