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Occupation : Conseiller Militaire
Côté Cœur : Il est fidèle aux anciens principes Jedi
Localisation : Dantooine
Sam Witwer
Assez impétueux, il a tendance à s’emporter facilement, surtout lorsqu’il assiste à des injustices. Il a souvent dû se faire violence durant les années de l’Empire. Il a aussi appris à se pondérer. Il n’a pas le caractère calme qu’on attend souvent de lui.
Bien qu’il aime la solitude, ce n’est pas un solitaire pour autant. Généralement taciturne, il n’hésite pas à s’exprimer lorsque cela s’avère nécessaire. Réfléchi, il essaie de fonctionner comme n’importe quel chef. Bien que sa fougue le desserve dans ce rôle. C’est aussi un protecteur qui prendra tous les risques pour défendre ceux qui en ont besoin, parfois au détriment de sa propre perte.
Très indépendant, il n’hésite jamais à remettre en question les ordres pour ne pas avoir à le regretter plus tard.
Aptitudes
• Dissimulation de Force
• Projection de Force
• Saut de Force
• Chaleur de Force
• Vision de Force
• Empathie de Force
• Méditation de combat
Chronologie
Salut à tous,
Ici Kordeen Sanghorn. Je suis un Jedi. Je suis né 14 années standard avant la Naissance de l’Empire. Ma famille était constituée d’Akoraat, mon père et Illyra ma mère. J’avais un jumeau Cekshozda. J’avais aussi une sœur : Alyra. Je suis originaire d’une planète qui a disparu : Alderaan.
Mon père était un homme avec une telle ambition qu’il rêvait que son nom s’élève dans les hautes sphères d’Alderaan. Si bien qu’il avait tout prévu pour notre avenir. Dans les moindres détails. Dans le simple but que toute la planète, voire la galaxie se rappelle notre nom. Et il n’allait pas être déçu.
Mais les choses ne se passent jamais comme prévu : Mon frère et moi avons une forte affinité avec la Force. Si bien, que deux Jedi sont apparus un jour sur le pas de la porte de la demeure familiale, pour nous emmener Shozda et moi. Mon père ne voyait pas cela d’un bon œil, tout du moins au début. Il finit par accéder à la demande des deux Jedi grâce à la force de persuasion de notre mère. Parfois, je me dis que notre affinité avec la Force nous vient d’elle.
Je ne peux pas en dire plus sur ma famille, car j’ai grandi au temple depuis mes trois ans. Tout ce que j’en connais, c’est ce que j’ai découvert par moi-même ou ce que mon Maître a bien voulu m’apprendre.
Fin de la première entrée.
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Mes jeunes années au Temple ne sont pas simples. En effet, j’étais très turbulent. Tout a commencé à se calmer vers mes 7 ans, quand je suis confié à Maître Dakyo Rindo, un Togruta. Mon frère est confié à Rovea Synnarea, une Nautolane. Ces deux maîtres Jedi sont des habitués à la formation des jumeaux Jedi qui gardent une forte connexion entre eux. Du coup, on a passé nos premières années de Padawan rarement ensemble. J’ai beaucoup voyagé avec mon maitre en tant que diplomate. C’est ce qui m’a appris à garder mon calme lorsque les choses ne vont pas dans mon sens. Shozda, quant à lui, passe son temps aux archives à apprendre l’histoire.
Peu de temps avant la Bataille de Géonosis, j’ai appris à me servir de deux sabres. Maître Dakyo n’avait pas hésité quand je lui en avais parlé. C’était une forme assez difficile mais j’appréciai la surprise que je pouvais procurer à un adversaire qui pensait avoir affaire à un enfant qui n’utilisait qu’une seule arme.
Lorsque j’eus onze ans, on nous rappela de force à Coruscant. Cela faisait bien un demi-cycle que je n’avais pas vu Shozda, alors j’étais tout content de revenir au Temple. Je fus moins heureux lorsque la Guerre des Clones fut déclaré. Mais rapidement, nos déploiements se firent. Je n’avais pas le temps de ressasser le passé. Le combat faisait souvent rage dans les quatre coins de la Galaxie, même si les fronts sur lesquels on se rendait Shozda et moi, avec nos Maîtres, n’étaient pas les plus violents. Mais souvent les victoires de Maître Kenobi avec le 212ème Bataillon nous parvenaient et galvanisaient les troupes clones avec nous.
L’attaque de Coruscant fut le début de la rupture entre mon jumeau et moi. Si je restai calme, comme me l’avait appris mon Maître, Shozda fut pris d’une colère que je ne lui connaissais pas. Pourtant, l’annonce de l’envoi des Héros, tel que Maître Skywalker et Maître Kenobi auraient dû le rassurer. Mais il était de plus en plus attiré par le combat.
Fin de la Seconde entrée.
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Après la Guerre des Clones, on pensait que les clones étaient nos amis, nos frères, presque notre famille. Le fait qu’ils se retournent contre nous a été comme un coup de poignard. Celui qui a le plus mal pris cette trahison c’est Shozda. D’autant que pour nous sauver, c’est son Maître, Rovea qui se sacrifiera. A partir de ce moment, je savais Shozda perdu. Pourtant j’aurais dû tenter quelque chose. Malheureusement, le tourbillon des évènements ne m’aidèrent pas. Je me préoccupai aussi de mon maître qui perdait une amie de plus de trente ans.
Après la mort de Maître Rovea, Shozda va s’enfoncer de plus en plus dans sa colère et son désir de vengeance. Mais Maitre Dakyo parvint à le maintenir tout en nous aidant à se cacher. On se dissimule notamment sur des planètes comme Roduar. C’est sur ce monde qu’on fit la rencontre des Chasseurs de Jedi. Des Adeptes du côté Obscur qui cherchaient à nous éliminer. A cause de sa soif de revanche, Shozda nous obligea à se battre. Le combat fut difficile, et on perdit beaucoup ce jour-là. Tout d’abord, mon frère fut capturé. Mais Maître Dakyo y laissa un bras. Cependant, tout ne fut pas perdu, puisque je parvins à m’enfuir. Mais je ne me suis jamais pardonné d’avoir définitivement perdu Shozda ce jour-là.
Fin de la Troisième entrée
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Après la débâcle de Roduar, Dakyo décida de me faire passer mes épreuves de Chevalier. Même si cela n’avait plus beaucoup de signification. Il se devait de terminer ma formation. Pour cela, on se rendit sur un caillou perdu de la Bordure Extérieure : Ossus. La planète avait servi autrefois pour l’Ordre. Mais il n’y avait désormais plus rien là-bas. J’y ai passé trois cycles entiers à me perfectionner. Technique de Force, combat au sabre, Méditation. Tout y passa pour que je puisse m’accomplir en tant que Jedi.
Lorsqu’il me considéra prêt, Dakyo m’autorisa à pénétrer dans un Nexus de Force, un lieu où se concentre la Force, souvent de nature obscure à cause des faits violents qui ont pu s’y dérouler. Je me souviens de ce que j’y ai vécu comme si c’était hier. J’étais passé de ruines à un Destroyer en flammes. Je reçus l’ordre d’évacuation, mais finalement, je finis par me retrouver face à un adversaire avec un sabre à la lame rouge. Ne pouvant fuir, j’ai dû affronter cet homme en tenue intégrale. Au final, ce n’était personne d’autre que moi. Après cet affrontement, je me retrouvai dans les ruines. Une illusion ? Sans doute. Quoiqu’il en soit, la véritable épreuve eut lieu en sortant des ruines.
Devant moi se trouvait mon maître à genoux tenu en joue par un homme en armure noire. S’il cachait son visage sous une capuche, je n’eus aucun mal à reconnaître Shozda. Les canons des Stormtroopers pointer sur moi, on me désarma. Au début, j’eus un léger espoir. Mais lorsqu’il tua Maître Dakyo, je n’avais pas d’autres choix. J’ai dû le combattre.
J’avais rapidement mis les soldats hors d’état de combattre avant d’affronter mon frère et ce combat fut sans doute l’un des plus difficiles de ma vie. D’abord parce que c’était l’un des premiers que j’affrontai au sabre laser. Mon Maître n’était qu’un entrainement. Même s’il faisait en sorte de mettre en difficulté. Ensuite, parce que c’était mon frère. Malgré tout, il restait mon frère et j’eus bien du mal à le mettre à terre. Même au moment de porter le coup de grâce, je ne pus m’y résoudre et je l’assommais, avant de l’enterrer dans les ruines d’Ossus.
Après être sorti du combat fratricide, j’incinérai mon Maître en lui souhaitant de rejoindre la Force et surtout de retrouver Rovea.
Fin de la quatrième entrée
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Lorsque je quittai Ossus, je me servis du petit cargo que je possédai pour faire du commerce. Cela me permit d’obtenir un petit pécule. Je finis même par m’installer sur Alderaan. Mais je ne m’approchai jamais de ma famille, pour ne pas les mettre en danger. Et puis pour leur dire quoi ? J’appris cependant quelques petites choses en glanant des informations notamment dans les Cantinas. Akoraat est décédé peu après ce qu’on nomme désormais la Trahison des Jedi. Alyra, ma jeune sœur est au service de la Reine d’Alderaan et cela m’a réjoui.
Mais les choses évoluent toujours. Parfois trop vite. Alors que je pensais pouvoir rester un peu près tranquille durant quelques années, les choses empirèrent, lorsqu’un duo, soi-disant composé d’une mère et son fils, fit irruption dans la cantina que j’avais l’habitude de fréquenter. Je reconnus de suite un Maître et son Padawan. J’avais 23 ans et je fus surpris qu’en presque neuf ans, depuis la prise de pouvoir de Palpatine, certains Jedi parvenaient encore à fuir. Mais je me décidai de l’aider quand même. Sans doute, mon âme de bon samaritain, ou alors ma formation qui resurgissait. Je les sortit d’une mauvaise passe en bluffant une patrouille. De fausses caisses de détonite et surtout un tube factice servant à dissimuler les sabres de deux Jedi. J’avais eu une chance pas possible, bien que le gamin pensât que je m’étais servi de la Force. Non, pas sur ce coup. Je gardai cette surprise pour le cas d’extrême nécessité.
J’appris durant le voyage vers la Station Orbitale de Télos, qui était une ruine depuis des décennies, que le gamin se nommait Qarid et que son maître était Ylandra Saqqin. Le gamin était persuadé que j’étais un Jedi, même si je faisais tout mon possible pour le cacher.
Malheureusement, je ne pus le dissimuler aussi longtemps que je l’aurais voulu. Une unité de chasseurs de Jedi pointa le bout de son nez et je dus me résoudre à protéger le gamin et son Maître. C’était la première fois depuis mon combat contre mon frère que je sortais mes sabres. Après avoir fait partir les deux autres, je me battis. Je n’eus aucune hésitation, ni aucune retenue. Mon premier combat où je ne devais pas me soucier de mon adversaire depuis la fin de la Guerre des Clones. Ce fut également un combat rapide. Pas facile, rapide. Je crois que j’ai adressé une prière pour qu’il trouve le repos. Ce fut le début de ma croisade contre l’Empire.
Fin de la Cinquième entrée
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Après m’être disputé avec Ylandra au sujet de mes décisions de dissimuler ma nature et avoir rejeté la demande de Qarid de le former, j’étais allé dans ma cabine. Plus tard, elle est venue s’excuser et me proposer de les déposer sur une planète nommé Ord Janon.
Là-bas, je découvris que c’était une base de sympathisants de la République et des Jedi. Ils luttaient contre l’oppression impériale. La cheffe de cette cellule était une Kel’dor, un peuple très particulier qui malgré certains traits physiques effrayants étaient des personnes dotées d’une nature douce et chaleureuse. Elle me proposa de rejoindre une unité chargée de retrouver et de sauver des Jedi. J’ai longtemps hésité.
Finalement, j’ai accepté. Et ce fut le début d’un long jeu du chat et de la souris avec l’Empire. Les missions n’étaient jamais simples. Pas une fois on a eu la possibilité d’arriver, de récupérer les Jedi et de partir. A chaque fois des imprévus, combats, fuite, capture. Je crois que durant près de sept ans, j’ai jamais autant combattu et jamais autant ressenti de plaisir à accomplir cette mission.
Mais tout a basculé sept ans après avoir pris les armes. En effet, ce jour-là, je me suis effondré dans le cockpit. La douleur de sentir plusieurs milliards de personnes disparaitre d’un coup, comme un puissant hurlement dans ma tête. Je revois toutes les sensations. Heureusement, nous venions de quitter notre dernier lieu de mission avec deux personnes à bord. Ce n’est qu’après que j’ai appris la destruction d’Alderaan. Mais dans l’instant qui suivit la destruction de mon monde natal, j’ai ressenti leur disparition dans la Force. Cette douleur me poussa à modifier la mission de l’Escadron Tempest, pour la première fois.
Fin de la Sixième Entrée
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Toute l’unité était d’accord après l’annonce de la destruction d’Alderaan, on allait faire payer l’Empire. On a trouvé un avant-poste et on a lancé une attaque pour le détruire. C’était stupide, on le sait, mais on ne pouvait laisser impuni la destruction d’une planète entière.
On eut évidemment le droit à des réprimandes. Je passai à deux doigts de me faire assigner à résidence et destituer de mon titre de chef d’escadron. Pourtant, Vu Tlatu, la cheffe Kel’Dor de notre unité, finit par accepter que l’on devrait de toute façon se battre. L’unité Tempest fut reconvertie en unité d’assaut.
On ne participa pas à la destruction de l’arme de destruction massive qu’était l’Étoile de la Mort. Nous étions trop loin de Yavin de toute façon. Cependant, on participa à l’assaut d’Endor. Je crus que notre dernière était arrivée lorsqu’on s’est rendu compte du piège. Mais on a finalement réussi à s’en sortir vivant. Certains pensaient que la Mort de Palpatine mettrait un terme à l’existence de l’Empire. On ne pouvait pas plus se tromper.
Fin de la Septième entrée
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J’ai rejoint la Nouvelle République à sa fondation. Il fallait, à mon sens, recréer l’Ordre Jedi et seul ce groupe pouvait le faire. De ce fait, j’ai longtemps accepté les nouvelles contraintes de ma mission. Mais le sentiment anti-Jedi, les décisions de la Nouvelle-République, tout comme ce fichu virus m’ont poussé à me questionner sur ma loyauté. Je ne peux rejoindre l’Alliance Arkanienne. Mais l’envie de partir se fait de plus en plus ressentir. C’est la fin de mes croyances. Surtout depuis que les Jedi doivent appartenir aux institutions républicaines. On a contraint les Jedi à perdre une partie de leur identité. Être conseiller Militaire n'est pas si mal, mais cela ne me plait pas. On n’est plus que des instruments au services des institutions. La dernière fois que c’est arrivé nous avons été exterminés. De plus, l’appel de retrouver mon frère se fait sentir. Mais je ne pourrais le faire en faisant partie de la République. Je dois trouver une solution pour partir.