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FC + Crédits : Naomi Scott (hemera: avatar - managaarm : code sig - vvonderdirectory : gifs sig)
Occupation : Dame de Compagnie et première doublure de la Reine Erys Rhiannon. Actuellement prisonnière
Côté Cœur : Le cœur amoureux de deux femmes ; ça ne l'empêche pas de passer ses nuits ailleurs
Localisation : Dans sa cellule, sur le Chimera Tyrant, prison de l'Empire
There was a time when you used to be mine
Got me thinking, what are the odds to find love. I've been longing, I've been longing for this rush every step and broken dream it lead to us. If you want me, I'll be yours in this life
~ soundtrack ~ soundtrack
Sans tendresse aucune, les soldats la portent du brancard à la planche qui lui servira de lit et il n’en faut pas plus pour que ses yeux se plissent dans son sommeil. Et sans un regard, ils quittent la cellule dans ce même vacarme impersonnel et violent. Le corps abandonné de Nys, loin de la sécurité du medbay se refroidit vite, malgré la multitude de pansements et bandages qui s’enroulent autour de son abdomen, le bacta perceptible sur les zones blessées. Mais le froid n’est rien comparé à l’inconfort perçu par son dos et qui pousse son esprit à investiguer, pousse son cerveau à sortir du sommeil pour mieux s’installer et repartir loin, très loin du monde réel et de la douleur qu’elle ressent à la seconde où ses neurones comprennent qu’elle est éveillée. Une sensation de brûlure à chaque inspiration, une sensation d’oppression à chaque expiration. Une insupportable douleur qui se diffuse dans son corps meurtri et la bouffée d’air que ses poumons lui imposent finit de la réveiller. C’est brutal. Et soudain. Et la position assise dans laquelle cela l’amène force un gémissement qu’elle ne s’était encore jamais entendu pousser.
Elle tousse. Elle avale. Elle ne voit rien d’autre que les étoiles provoquées par le vertige qui se saisit d’elle et elle ne s’étonnerait pas de tomber dans les pommes dans les cinq prochaines secondes, mais des mains viennent se saisir d’elle pour la forcer à se rallonger et elle ne sait pas ce qu’elle murmure – un merci – une flopée de gros mots appropriés à la situation – une supplique pour que tout se termine – mais elle sent ses lèvres bouger et elle sent le soulagement de son ventre qui arrête enfin de tirer et de ses poumons qui respirent enfin.
Elle attend avant de rouvrir les yeux, se concentre sur les mains qui ne la quittent plus – sur le confort qu’elles apportent, sur les souvenirs qu’elles amènent et elle n’a pas besoin de voir pour savoir qu’il s’agit d’Itzel. « Qu’s’est passé ? » Elle marmonne sans prendre la peine d’articuler. La fatigue, la douleur l’empêchent de sortir du brouillard du coma imposé de ces derniers jours. « N’est où ? »
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“You could put me in a coffin I'm always gonna find your love. You know there ain't no stopping even when I'm high above. Spread my ash in the sea, I know you're gonna find me and go right back to the start. There's no death do us part.