"BATTLE TO THE CRYSTAL CASTLE"
Les plus belles histoires sont celles qui finissent mal, car elles ne sont que le reflet de notre réalité. - Neferti
La voix du maître jedi résonna dans un écho venant briser le silence du temple dans une réponse qui sembla des plus hypocrites de sa part. Laissant l’apprenti craché alors ses mots illustrant le mépris qu’elle portait à son espèce. « Teniez-vous le même discours quand les vôtres croyaient nous avoir exterminés jusqu’au dernier ? » Maintenant, qu’ils étaient dans une position où l’empire prenait le dessus, ils osaient se faire passer pour la minorité injustement brutalisée. Sa mère avait raison à propos des jedi, sa haine contre son père était donc bel et bien justifiée. Ils se cachaient derrière leur principe pour commettre les mêmes atrocités que les Sith et prétendaient après être les champions des justes, leur faisant passer eux, Siths, pour des monstres. Peut-être que les voir ainsi, en monstre, leur permettaient de mieux justifier leur besoin d’exterminer les notres qui osaient différer du code arriéré et fausse de leur secte. Mais la vérité était pourtant là, eux qui cherchaient cette soit disant paix, que faisaient-ils encore là ?
La vérité, c’était qu’ils s’en foutaient pas mal de la paix… Eux aussi, avaient besoin d’armée leur guerrier et de les préparer à la guerre, ce qui les intéressait réellement n’était rien de plus que les cristaux. Neferti a déjà eu l’opportunité de rencontrer des êtres se battant pour la paix, et cela, recherchaient cette paix en question en se terrant dans leur temple, n’emmerdant que les dieux qui en écoutaient leur prière. Sans forcer le monde à accepter leur belle philosophie qui n’intéressait qu’eux. Mais les Jedi eux, rejetaient leur démon pour importuner les autres avec leurs anges. Neferti a toujours été faible, car derrière ses efforts pour laisser la corruption la guidé sur le côté obscur, une part d’elle était délicate, douce, empathique… Mais c’était finalement cette part d’elle qui lui faisait comprendre que ce qu’elle ressentait, cette fragilité, les Jedi en étaient dépourvus, eux qui avaient peur d’accepter les émotions.
Elle les trouvait pathétique, tout autant qu’elle trouvait leur façon de concevoir le monde profondément triste et mélancolique. Neferti n’avait pas peur d’aimer, elle aimait profondément Zaahira, au point d’être prête à mourir pour elle. Sans doute un sentiment que ces champions de la lumière ne pouvaient point comprendre, car au final… La passion pour eux était à prohiber aussi bien que l’émotion. Neferti l’avait appris de sa mère qui était après tout une Jedi autrefois. Une jedi qui a finalement vu la vérité dans le côté obscur de la force et elle fut tuer par ceux qui se proclamaient ses frères et soeurs, pour avoir simplement accepté d’ouvrir son coeur à une nouvelle philosophie. Neferti haïssait les Jedis pour cela… Même si la jeune fille faisait partie des Wraith de Jakobi en tant que ‘‘Tour’’ et qu’elle collaborait avec des Jedi pour le bien de la survie des utilisateurs de la force, elle ne pouvait oublier sa colère envers eux.
Et ce fut presque un plaisir de sentir l’impact de la projection de force du seigneur Rioghnach. Cependant, quand la Jedi bondit d’un saut de force et qu’elle prit le dessus sur la lord… Malgré les efforts que l’apprentie faisait pour s’endurcir et laisser la corruption la rendre aussi implacable que pouvait l’être son maître actuel, elle ressentait le besoin de protéger sa camarade. « Non ! » Cria-t-elle alors en laissant échapper des éclairs de sa main, en direction du maître Jedi sans se soucier pour le moment du Padawan qui fonçait vers elle.
Code by Sleepy
- Résumé:
- Neferti trouve que les Jedis sont rien de plus que des hypocrites, Chace éveille en elle cette haine qu'elle a pour son espèce... Et malgré son rôle au sein des Wraiths, elle ne peut s'empêcher de ressentir du mépris à leur égard. Souhaitant protéger @Callista Qel-Droma, elle jette un Eclair de Force sur @Chace Atin.
Hors-RP : Désolé, c'est long pour cette fois.... Du coup, tant pis, je prendrais le malus, s'il le faut.