A Bounty Hunter Story
Jaycen Saevus - Tableau de chasse
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A Bounty Hunter Story - Chapter I
Pourtant… La tentation était grande. Il avait à la main son terminal personnel, touchant les rebords de métal froid d’un air absent. Soudain, il vit plus qu’il ne sentit ses doigts voler sur l’écran et presser la touche « envoyer ». Peut-être qu’elle ne répondrait pas, peut-être qu’il était tard sur Dantooine ou qu’elle aussi était dans un vaisseau pour sa prochaine mission. Les échanges qu’ils avaient entretenus après cette fameuse entrevue à la capitale de la République avaient déclenché en lui une série d’émotions qui l’avait bouleversé au plus profond de son être. Il avait confessé pour la docteure Kryze un amour qui lui semblait impossible et qui pourtant vivait dans son cœur dans chacun des battements douloureux de la séparation. Un amour sincère : pour la première fois de sa vie, il n’avait que moyennement envie d’être dans ce vaisseau, qui était pourtant comme sa maison. Il avait envie d’être près d’elle, de respirer son odeur, l’avoir dans ses bras, apprendre ce que c’était que de vivre, comme une vraie personne. Et tout ce qu’il avait senti, tout ce qu’il avait espéré, s’était matérialisé dans cette réponse de son comlink, dans ces trois mots qui avaient à jamais changé sa vie. La route était encore longue, il le savait. Mais il avait attendu des années avant de la revoir. Il attendrait le temps qu’il faudrait pour qu’elle se sente bien. Il serait là. L’attente était une torture supplémentaire, mais les promesses qui en découlaient étaient d’autant plus intenses. Jaycen secoua la tête. Il regarda à nouveau l’écran de son comlink. Il avait l’impression que des heures s’étaient écoulées, alors que ça ne faisait qu’une poignée de minutes. Il se sentait comme un gamin et ça le perturbait. Il ne pouvait pas laisser ces pensées, aussi douces soient-elles, ainsi envahir son esprit. Il avait encore des choses à régler, avant de pouvoir aspirer à autre chose. Beaucoup de choses se bousculaient dans sa tête et remettre en question la valeur même de son existence ne faisait pas réellement partie de son programme.
Le Vaillant, son vaisseau de classe Lancer, ronronnait comme un loth cat. A l’approche de Malastare, il sortit de l’hyperespace, avec une transition en douceur, malgré l’âge du vaisseau, qui avait servi pendant la Guerre des Clones. Il se signala aux autorités, transmis son manifeste et son immatriculation, tandis qu’il entrait dans l’atmosphère, escorté par deux vaisseaux des douanes de Malastare.
« Des ennuis à prévoir, chasseur de primes ? », lança l’officier. Les chasseurs de prime faisaient partie du paysage et il fallait savoir composer avec. La réputation de Saevus le précédait : il traitait plus morts que vifs. Mais il avait aussi sa ligne directrice : dans la plupart des systèmes où il opérait, les autorités savaient qu’il venait pour nettoyer des types qui n’étaient pas facilement coincés par les flics et les milices locales. Les trouble-fêtes. Ceux qui avaient gagné trop de pouvoirs. Mais pas ce jour-là.
« Pas aujourd’hui, officier. Je suis ici pour du business personnel.
- Ce n’est pas forcément une meilleure nouvelle. Pas de vague.
- On fera ce qu’on peut. »
Il coupa les civilités en même temps que le champ de communication. Faire la causette, c’était sympa, mais s’il avait envie de parler, il n’avait qu’à papoter avec son droïde. Ou avec quelqu’un d’autre.
Foutues pensées inarrêtables.
Il débuta sa descente vers Malastare, rasant la cime des arbres millénaires de son vaisseau. Le vol était simple, encore une fois. Saevus aimait prendre les commandes pour piloter lui-même, oubliant un peu l’ordinateur de bord, pour s’offrir ces quelques instants de plaisir, avant le début de la traque. Il avisa une clairière et se posa tranquillement. Il saisit son fusil blaster, après avoir rapidement procédé aux vérifications de base pour s’assurer de son bon fonctionnement. Ce serait trop con qu’il ne fonctionne pas au moment où il le fallait. Non, ce jour-là, il s’agissait réellement d’affaires personnelles. Et au fond, il aurait préféré que cela soit une prime.
Les derniers mois, son système d’informateurs s’était excité. De nouvelles rumeurs. Il y avait ce type, un businessman dont la fortune s’était établie sur la transformation de produits pétroliers de Malastare et ses courses de podracers. Profil typique des hommes qui réussissent en étant là au bon endroit, au bon moment. Saevus s’était bouffé toutes les informations pénibles qui allaient avec : analyse de son profil, scans de ses relevés bancaires, recherche de toutes les failles dans le système. Il avait l’air innocent de prime abord. Juste un autre de ces capitalistes qui sortaient de nulle part en se faisant une boîte avec des inventions soi-disant innovantes et révolutionnaires, puis de fils en aiguilles, il avait étendu son influence dans le divertissement et s’était retrouvé à toucher à tout sur la planète forestière. Ce n’était pas une raison pour que les gens meurent. En tout cas, pas pour Saevus.
En revanche, ce qui l’avait interpellé Saevus étaient les mouvements bancaires et les déplacements de ressources off shores. Si OleoTek – car tel était le nom de cette entreprise à la croissance galopante – était parvenu à se faire une place en se proclamant neutre sur le conflit, Kamran Kels’e, l’heureux propriétaire multimillionaire de l’entreprise passait son temps à créer et traiter avec des entreprises miroirs qui détenaient des parts dans d’autres entreprises impériales. Le nom qui avait réellement attiré l’attention du chasseur de primes était Reeyana Industries, un laboratoire de recherches qui traitait ouvertement avec l’Empire. La façade était assez classique, produisant du matériel médical, des vaccins et autres produits à destination des vestiges de l’Empire. Pour autant, les types qui dirigeaient le laboratoire étaient sur la liste de Saevus depuis longtemps, touchant de près ou de loin au projet Prometheus. Des anagrammes, souvent. Des gens qu’il avait retrouvé sur les registres du projet Prometheus sur Eseless, quand il y était retourné pour commencer sa quête. Et il avait bien l’intention de remonter toute la filière. Qu’est-ce que Kels’e savait, au-delà de la plaisante assonance, était l’objectif primaire de Saevus : quelqu’un qui détenait quasiment la moitié des parts du laboratoire était une cible en soi, se dit-il tandis qu’il gravissait une colline proche de sa cible, afin d’obtenir une vue dégagée, son fusil à lunettes en travers du dos. Il se posta en hauteur et épaula son sniper. La sécurité semblait assez légère, quelques gardes armées qui prenaient leur rôle à la légère, comme pouvaient en témoigner les yeux orangés de leurs cigarettes et leur attitude relâchée : après tout, qui irait les emmerder au fin fond de la forêt de Malastare, entre deux lacs toxiques ? Pour un homme qui avait basé la grande partie de sa carrière sur l’infiltration, cela semblait être du gâteau. Il se glissa dans les ombres, se faufilant entre les couvertures. C’était une bâtisse respectable, il fallait en convenir : beaucoup d’espaces ouverts, une décoration exubérante, une piscine, une terrasse, un patio, un rooftop ouvert sur la décadence. Ici, tout respirait le fric. C’était le toit qui intéressant Jaycen. Encore heureux qu’il était capable de gymnastique. Avisant les holo-caméras de sécurité, il fixa son lanceur de brouilleurs sur son fusil et en colla sous les caméras qui l’intéressaient. Il n’avait pas beaucoup de temps : juste assez pour faire croire à la sécurité que c’était un bug, et non une faille majeure de la sécurité.
Grognant sous l’effort, il remonta le long d’une gouttière, évitant les gardes qui se grillaient une autre cigarette juste en-dessous de lui. Il n’avait pas lésiné sur les moyens et ses deux armes commençaient à peser lourd dans son ascension. Quand il y parvient enfin, il aperçut sa cible, dans son bureau, en pleine communication. Il resta suspendu sur le point le plus haut, attendant patiemment que Kels’e termine, avant de se glisser vers lui.
« Vous êtes en retard, monsieur Saevus. » Cette déclaration le prit au dépourvu. Il dégagea la sécurité de son holster de cuir, doucement. Le ton de Kels’e était calme, alors qu’il lui tournait le dos et finissait de ranger des dossiers sur son terminal personnel. « Je vous attendais un peu plus tôt.
- J’ai été retenu ailleurs. Vous êtes plutôt simple à trouver, pourtant.
- C’est simplement parce que j’ai souhaité que vous me trouviez. »
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A Bounty Hunter Story - Chapter I, part 2
« Un verre ?
- Je ne bois pas. »
Il bougeait lentement, évaluant la dangerosité de l’environnement. Du coin de l’œil, il aperçut deux gardes du corps s’approcher, le fusil blaster bien en évidence. Pas de quoi l’inquiéter. En soi, Kels’e lui-même n’était qu’un homme au physique fin et aux traits délicats. Même si le chasseur de primes n’avait pas tendance à sous-estimer ses cibles, le millionnaire ne lui inspirait pas grand-chose. Il se tourna vers lui, et sourit, de ce sourire qu’ont les gens qui ont du pouvoir sans avoir besoin de dégainer une arme. Le genre de personnes que Saevus haïssait profondément.
« Vous êtes un intéressant spécimen. Nous pourrions tous essayer de nous entretuer, ici et maintenant. Je sais que cela vous apporterait une grande satisfaction. Mais une satisfaction bien éphémère par rapport à ce que j’ai à vous proposer.
- Vous ne seriez pas le premier à essayer de me proposer un marché pour échapper à la mort.
- Ce n’est pas tant un marché. Juste des informations. Une discussion… Entre gens civilisés. »
Il prit une gorgée de son alcool, décrivant du regard Saevus, comme quelqu’un appréciait un beau morceau de viande avant de l’acheter et le faire passer au grill. Saevus n’en avait que faire de ce genre de regards. S’il voulait se la jouer théâtral, be my guest. L’indifférence restait la meilleure arme pour déstabiliser ce genre d’individus.
« Vous êtes fascinant. Votre réputation vous précède, monsieur Saevus. On m’a parlé de vous en des termes élogieux. Comme si vous étiez le plus grand des chasseurs de primes, dont le seul nom suffisait à faire trembler vos futures victimes. A dire vrai, je vous imaginais plus… Effrayant. »
Il y avait une admiration malsaine dans le ton de Kels’e. Comme s’il observait un prometteur cobaye, un jouet, un nouvel animal de compagnie. Il lui offrit un sourire éclatant, sponsorisé par plusieurs milliers de crédits. Saevus ne bougeait pas.
« Mais j’imagine que c’est un effet. Après tout, il ne faut pas juger d’un hololivre sur sa couverture, n’est-ce pas ? Je connais votre palmarès. Officiel comme officieux. Vous voulez savoir ce qui a changé depuis toutes ces années ? Depuis que vous êtes parti en chasse ? »
Il ne broncha pas.
« Rien, monsieur Saevus. Rien n’a changé. La peur n’a pas changé de camp, contrairement à ce que vous pensez. Nous sommes toujours là. Et vous, vous êtes toujours aussi seul. »
Touché. Pour autant, Saevus ne comprenait pas où il venait en venir.
« Vous avez un choix aujourd’hui. Votre petite croisade personnelle n’a pas abouti à grand-chose. Toutes les vies que vous avez enlevées ont été vite remplacées. Les gens qui sont persuadés de la supériorité des humains sont légions. Les gens talentueux sont légions.
- Je prendrais d’autant plus de plaisir à leur ôter la vie.
- Mon cher, vous ne comprenez pas. »
Il prit une gorgée de son cocktail, et Saevus eut envie de l’étrangler. Il se tourna vers lui à nouveau, amusé.
« Vous n’êtes pas le seul. Il y en a d’autres. Et quand ils seront prêts… Le Créateur sait à combien s’élèverait le prix de l’un d’entre eux dans une compagnie d’élite, disons… De l’Empire. Ou d’une société privée qui en aurait les moyens. »
Il s’approcha de lui, tourna autour comme un prédateur qui jouait avec sa proie. Jaycen ne bougeait toujours pas, son esprit en ébullition.
« Je connais votre peur. Je sens votre haine. Elle suinte. De chaque pore de votre peau, Saevus. Elle sent le rance de ces années de chasse, de ces années passées à vous interdire de vivre pour cette course à la mort. Votre flamme vacille, chasseur de primes. Votre jeunesse a depuis longtemps quitté vos membres. Peut-être qu’il est temps de vous arrêter. De prendre votre retraite, si vous voulez. Et retourner à vos semblables. Ils ont besoin d’un homme comme vous, pour les former. Les guider. C’est une situation fort confortable, grassement rémunérée. Et toute aussi immorale que de tuer des gens sur contrat.
- C’est ça que vous me proposez ? Que je me range et que je me rende ?
- Tout de suite les mots qui blessent. Il n’est pas question de vous rendre, mon cher. Plutôt… D’envisager une évolution de carrière. N’avez-vous jamais eu envie de vous poser ? Il serait grand temps, Saevus. Courir la galaxie est bon pour les jeunes premiers, pas pour un vieux baroudeur comme vous. Vous risqueriez de vous lasser. Ou pire. De passer à côté de choses formidables. Comme… Vivre. C’est un marché plutôt équitable, non ? »
Il fit tourner son alcool dans son verre, tout en le regardant, un léger sourire sur son visage. Jaycen baissa le visage, un instant. L’espace d’une seconde, il s’imagina une vie sans avoir à courir après les fantômes de Prometheus, sans craindre de devoir partir du jour au lendemain pour échapper aux griffes du projet. Une vie qu’il pourrait offrir à Corso. Une vie de tranquillité, sans avoir à manquer de rien. Et peut-être cette famille qu’elle avait tant voulue et que son idiot de mari n’était pas parvenu à lui donner. Et lui aussi n’aurait pas craché sur ce repos. Mais une confortable vie de mensonges valait-elle mieux que ce qu’ils avaient choisi, et que ce qu’ils étaient ?
« Je vous laisse y réfléchir, monsieur Saevus ? Enfin, ce n'est pas comme si vous aviez réellement le choix. »
Kels'e pointa son pistolet blaster vers lui, avec son sourire arrogant. Son doigt repoussa le percuteur, à l'ancienne.
« Les gens de Prometheus seront là d'ici quelques heures pour vous escorter vers votre prochaine destination. Ils sont impatients de vous... Retrouver. »
Le coup parti. Directement entre les deux yeux. Pour toute réponse. L’expression étonnée peinte sur le visage de Kels’e serait sa dernière, tandis qu’il tombait à genou, un mélange de cervelle et de sang formant une gerbe macabre sur le mur blanc derrière lui. Les deux gardes, hébétés, pointèrent leurs armes sur Saevus, qui plongeait déjà derrière le bureau, pour se couvrir. Une volée de bois s’abattit sur lui. Il se releva, épaula rapidement. Deux tirs, dans un grand cri de rage. Le hurlement d’un homme qui comprenait qu’on ne lui donnerait rien dans sa vie. Et qu’il faudrait qu’il se batte jusqu’au dernier souffle. Les deux hommes tombèrent au sol, dans un gargouillis sanglant. Il se précipita sur le terminal encore allumé, à la recherche de tout ce qui pouvait l’intéresser. Une partie des dossiers de Kels’e se trouvait sous un scellé qui lui demandait un mot de passe. Il saisit la main de sa victime et la posa sur le détecteur d’empreinte, y laissant une trace de sang noir. Il téléchargea les informations en vrac sur son terminal, tandis qu’il entendait le bruit de course des gardes qui se rapprochaient, et l’empocha. Il rechargea son fusil blaster. Il était temps de décalisser. Il prit soin de neutraliser les holocaméras avant de partir. Il trouverait bien un moyen de se couvrir plus tard sur le massacre qui allait avoir lieu, sur Malastare. Après tout, il était facile de prouver les connexions impériales et mafieuses de Kels'e. Ou de trouver des trucs dégueulasses dans ces dossiers.
Il ouvrit la fenêtre du premier étage, après avoir fait les poches de Kels’e. Parce qu’elles pouvaient toujours contenir quelque chose d’utile par la suite, comme un paquet de cigarettes neuf. Après avoir vérifié qu’il n’atterrirait pas sur une grille, il sauta et se rétablit un peu lourdement sur ses jambes. Kels’e avait raison sur un point : il n’était plus aussi agile qu’auparavant. Il devrait s’occuper de ça. Mais le plus urgent était de partir. Les gardes aux trousses, il épaula rapidement. Trois tirs. Trois nouvelles veuves. Les hurlements de rage, les ordres aboyés. Un détonateur thermique lancé près de sa couverture. Saevus jura, glissa par-dessus la balustrade. L’explosion fut assez forte pour le soulever. Il grogna à l’impact, le souffle coupé, puis secoua la tête pour reprendre ses esprits. Les tirs de blaster fusaient autour de lui. Il saisit une plaque de métal que l’explosion avait détaché de la barrière du domaine de Kels’e, s’en servit de couverture, pendant qu’il évaluait la situation, en tirant par-dessus pour se donner du temps. Il y avait trois types sur le toit, avec potentiellement des fusils de précision. Saevus les priorisa. Il balança une grenade flash pour se donner du temps sur ses adversaires les plus proches, sortit de sa couverture, un genou au sol, son fusil de précision au creux de son épaule, profitant de la confusion générale. Il était rapide, le bougre, l’un des meilleurs chasseurs de prime de la galaxie. Trois mecs désorientés et plus frimeurs que professionnels ne l’impressionnaient pas pour deux crédits. Ces idiots de Prometheus étaient trop prétentieux et c’était ce qui allait les perdre. Au moment où le troisième homme tombait, un coup l’atteignit à l’épaule. Il étouffa un grognement. La plaque de son armure avait amorti une partie de la rafale, mais le dernier coup l’avait atteint à la jointure entre sa combinaison et son armure. Et ça faisait mal. Il répliqua, utilisant son autre épaule pour s’appuyer, puis se releva pour s’échapper de ce bordel. Il avait ce qu’il voulait, pas la peine de se fatiguer à vouloir liquider tout le monde. Il voulait faire passer un message, et c’était la meilleure façon de faire, dans ce monde qui ne connaissait rien des règles de la décence.
A l’entrée du domaine, les gardes avaient leurs speeders garés. Il enfourcha une moto, la démarra d’un coup de pied, et fonça à travers la forêt, slalomant entre les tirs qui finissaient par s’épuiser. Il fut atteint dans le dos, mais son manteau et la plaque de son armure l’épargnèrent. Saevus demanda à son droïde de faire passer les procédures de pré-vol à son vaisseau avant qu’il n’arrive. Il retrouva la clairière où il avait laissé son vaisseau, laissa le speeder sur le côté. Son corps semblait peser des tonnes et il tituba sur la rampe du Vaillant, avant de s’asseoir lourdement sur le siège de pilotage. Le sang imbibait sa combinaison là où il avait été blessé. Il serra son poing gauche. Il sentait encore son bras. Et c’était le principal.
Quand il quitta Malastare, il avait l’impression que son cœur allait exploser. Les données étaient rebattues, sa Croisade devait être repensée, et son ennemi mortel était désormais plus vivant que jamais. Cela ne pouvait pas arriver à pire point de son existence.
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