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FC + Crédits : Becky Gomez + hemera.
Occupation : sergent et bombardière du Green Squadron.
Côté Cœur : son coeur n'oubliant jamais son amour, the one & only (lesbienne).
Localisation : somewhere in the stars.
Becky Gomez
Aptitudes
Chronologie
✘ Il y a toujours eu l'envie de partir. De s'échapper, de découvrir, toujours plus, jamais assez. De ne pas avoir seulement Naboo comme monde, de ne plus se donner de limites. Il y a toujours eu ton regard rivé sur le ciel, sur les étoiles, sur la galaxie et l'envie de t'envoler. Les hésitations. Être assise dans le cockpit de ton chasseur, te dire que tu pourrais juste l'allumer et disparaître. Il y a toujours eu tes mots, tes désirs exprimés à voix haute, mais le refus de tout laisser derrière toi. Les hésitations. Jusqu'au jour où.
✘ Il y a eu Nys. Il y a toujours Nys. Il y aura toujours Nys, et tu ne peux même pas te mentir à toi-même. Elle a toujours été là, seconde moitié de ton cœur, de ton âme, t'avais qu'à tourner la tête et tu savais que tu la trouverais. Il y a eu toutes ces premières fois, de ce premier baiser alors que vous étiez trop jeunes pour vraiment réaliser, à tes mains glissant sur son corps alors que vous savez pleinement ce que vous faites. Il y a eu ton premier plongeon, et ton premier blaster, ta première cicatrice, ton premier crush, tes premières larmes et tes premières peurs, et ta première dispute. Il y a tout eu avec Nys, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien. Il y a eu ta première guerre, et tes premières blessures, et la première fois que t'as cru que t'allais mourir, mais ton regard avait beau se tourner, il n'y avait plus Nys. Pourtant, tu peux pas l'oublier, tu pourras jamais l'oublier - c'est pas faute d'avoir essayé, mais rien ne marche, rien n'efface, rien ne disparaît, et t'as plus qu'à t'arracher le cœur, mais t'en as pas le courage, t'en as pas la force. Parce que tu veux pas oublier. Tu veux te souvenir de ses yeux qui contenaient les premières étoiles que t'admirais, de son sourire qui te faisait te sentir à ta place auprès d'elle, et de sa voix qui te contait les légendes de votre monde. Tu veux te rappeler ce que ça faisait de la serrer contre toi, de la sentir contre ta peau, de savoir qu'elle serait toujours là. Tu refuses d'oublier, même les cris, les pleurs, la peur, la douleur. Même la colère et la rancoeur. Parce que tu l'aimes, et que tu l'aimerais toujours, et que ça t'arrache le cœur.
✘ Il y a Jill, maintenant et ton sourire s’agrandit à cette simple pensée. Il y a eu Jill dès tes premiers pas sur la base rebelle, il y a eu ce petit bout de femme qui avait juste un an de moins que toi et déjà une prestance que tu ne pouvais qu'admirer. Il y a Jill, et son armure, et sa voix dans ton comlink, et ses rires à tes oreilles, et les heures passées sur le cockpit de l'un de tes vaisseaux. Il y a Jill, et tes bras autour d'elle, et ta tête calée contre son cou. Il y a la peur, encore, qui te déchire le cœur, alors qu'on t'annonce qu'elle a failli mourir. Il y a la peur, alors que tu la vois, alitée dans la medbay, une partie de son bras en moins, sa peau plus pâle que jamais. Il y a la peur, alors que tu te dis que Jill paraît minuscule sans son armure, soudainement, vivement, et que tu n'as qu'une envie - l'y remettre, reposer son casque, la protéger, la protéger de tout, de tout le monde, ne plus jamais la lâcher. Il y a tes pleurs, alors que tu t'étais promis que plus jamais, et il y a ta bouche qui ne s'arrête, et les mots qui tombent, et ce prénom que tu ne peux que murmurer - et il y a les lèvres de Jill, enfin, après quatre ans, ton air qui disparaît, ton coeur qui s'emballe. Et tu pensais que ça ne serait plus jamais possible, pourtant t'as le rouge aux joues, des étoiles dans les yeux, t'as un sourire qui manque de te déchirer le visage. Il y a Jill, et la promesse d'un futur qui paraît plus lumineux, et ton cœur qui cesse de se briser, et aucune culpabilité.
Parce qu'il y a Jill et qu'il y a Nys, qu'il y a la douceur et la violence, la pureté d'un nouveau commencement et la douleur d'un passé que tu ne pourras jamais oublier, et pour la première fois - pour la première fois, t'as pas l'impression de mourir à petit feu.
✘ Il y avait Naboo. Et le passé te blesse, te dévore, mais c'est ton choix et tu ne sais que tu ne peux pas revenir en arrière. Il y avait Naboo et quand t'es partie, tu ne t'es pas retournée, n'a pas regardé en arrière. Tu n'aurais probablement pas pu décoller sinon. Il y avait ta planète, ton monde, ton chez toi, et tu lui as tourné le dos, et n'y est jamais retourné. Tu ne peux pas, la simple idée te fait suffoquer, terrifiée, la honte qui t'emprisonne, la fierté qui te garde droite sur le chemin qui est le tien. Il y avait tes reines, il y avait tes sœurs, et tu leur seras toujours loyales, et jamais ton cœur ne les a oubliées. T'as servi, Itzel, enfant d'un monde qui t'a à jamais marquée et une partie de ton âme est restée coincée dans les couleurs qui continueront de pulser derrière tes paupières.
✘ Il y a la Rébellion. Et tout ce qu'elle t'a apporté, tous ceux qu'elle t'a amenée - il y avait ta nouvelle voie, ton nouveau chez toi. Il y avait la gamine que t'étais quand t'as débarqué, tes preuves rapidement faites, des années d'entraînement faisant taire tous ceux qui se moquaient de ta taille et de tes formes. Il y a ton sniper entre les mains, qui t'a jamais quitté, il y a tes chasseurs, dans lesquels t'as passé trop d'heures pour encore les compter. Il y a eu l'appel, celui qui t'a fait quitter ta planète, il y a eu la certitude que c'était là que tu devais être, mais jamais il n'y a eu une once de regret à te battre pour les tiens. T'y étais depuis le premier jour, depuis la première heure, et tu reprendrais le même chemin si tu le devais.
✘ Il y a le Blue Squadron, il y a eu le Green avant ça, et les Rogues entre les deux. T'es une pilote quand tu rejoins la Rébellion, tes qualifications en main, l'expérience dont ils ont besoin, et on te colle au premier escadron disponible, un chiffre gravé dans le dos, tu deviens Green Four. T'y passes la majeure partie des année suivantes, t'y fait tes premières armes, tu manques d'y laisser la vie. T'abandonnes pas, jamais, et les Greens t'apportent tout ce dont t'avais besoin maintenant que t'as un trou béant dans la poitrine. T'y rencontres Mat, ton sergent, ton lieutenant, ton mentor, ton amie, et vos liens resteront à jamais ceux de deux sœurs qui ont regardé la mort en face en haut dans les cieux. Mais Mat fini par quitter les Greens et alors que t'aurais pu y rester, monter en grade, on te demande pour le Rogue Squadron. Tu connais l'escadron, tout le monde le connaît et tu sais que les missions sont les plus dangereuses de l'Alliance Rebelle. Mais t'as l'adrénaline, la colère dans les veines, Itzel, t'es incapable d'arrêter, de te ralentir, alors tu dis oui et on t'appelle Rogue Six. T'enchaînes les batailles, tu vois le feu et le sang, et tu baisses jamais les bras. Puis y a Endor, y a les Rogues devenus Reds, y a votre mission sans laquelle rien n'est possible, y a les TIE qui sont trop nombreux, y a ton vaisseau qui s'éclate sur la planète. Mais mission accomplie et tu peux sombrer. Quand tu ouvres les yeux, y a plus de Rogues, y a plus que des âmes en peine collées aux lits de la MedBay. Quand t'es enfin sur pied, ce sont les Blue qui te sont ouverts et t'y vas sans te poser de questions, parce que c'est sous le commandement de Mat, parce que tu sais ce que vaut son sergent, tu prends le Y-Wing et le X-Wing qui vont avec, et tu deviens Blue Three.
✘ Il y a eu ces mille-et-une nuit, il y a ces bras dans lesquels tu te glisses, avant de disparaître au petit matin. Il y a toujours eu d'autres âmes, d'autres corps, même quand t'étais avec Nys, parce que vous vous connaissiez, vous saviez ce dont vous aviez besoin, vous saviez que seule l'autre importait vraiment. Quand y a plus Nys, y a juste la douleur, l'envie d'oublier, y a ce besoin que tu peux pas assouvir. Tu peux pas t'arrêter, tu peux pas refuser, tu peux juste avancer, te glisser dans un lit, te retrouver dans un autre le lendemain. Tes nuits qui sont trop courtes alors que tes journées sont teop violentes, mais tu peux pas dormir, et quand t'es pas avec eux, t'as Jill dans les bras pour ne plus sentir cette solitude qui t'écrase. C'est pour Jill que t'arrêtes, c'est pour Jill que tu te calmes, parce que tu la respectes trop pour continuer, parce que tu l'aimes et que ça vaut plus que tout ce des inconnus peuvent t'offrir.
✘ Il y a ta résolution, de plus en plus dure à tenir. Tes larmes qui dévalent tes joues, tes sanglots qui te font suffoquer. Il y a le visage de Jill, la tristesse dans son regard, ses mots que tu ne pouvais pas vraiment comprendre, que tu ne voulais pas comprendre. Il n'y a plus - il n'y a plus l'une de tes sœurs, à jamais partie, il n'y a plus que son sourire à jamais gravé dans ton esprit. Il y a la douleur de celles auprès de qui tu voudrais être - mais l'impossibilité d'aller les retrouver. Il y a les cris, tes poings s'effondrant contre les murs, tes phalanges recouvertes de rouge, ta douleur qui te dévore. Il y a ton chasseur, et ton sniper, et ta lame - et ces pirates qui n'auraient jamais dû te croiser, et la rage qui te dévore le corps. Il y a le sang qui te recouvre, les regards qui te suivent quand tu rentres à la base, il y a Mat qui hurle, avant de te serrer contre elle parce que ton regard est trop loin, trop vide, absent de sa lumière, et tu pleures Itzel, tu pleures à t'en déchirer la gorge, et tu t'arrêtes pas, pas avant de t'effondrer, de laisser le noir te dévorer. Il y a cette pensée, cette certitude - et tu sais que tu ne pourras pas continuer, pas résister, parce que ça te bouffe et que t'es fatiguée.
✘ Il y a eu Nys. Il y a toujours Nys. Il y aura toujours Nys, et tu ne peux même pas te mentir à toi-même. Elle a toujours été là, seconde moitié de ton cœur, de ton âme, t'avais qu'à tourner la tête et tu savais que tu la trouverais. Il y a eu toutes ces premières fois, de ce premier baiser alors que vous étiez trop jeunes pour vraiment réaliser, à tes mains glissant sur son corps alors que vous savez pleinement ce que vous faites. Il y a eu ton premier plongeon, et ton premier blaster, ta première cicatrice, ton premier crush, tes premières larmes et tes premières peurs, et ta première dispute. Il y a tout eu avec Nys, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien. Il y a eu ta première guerre, et tes premières blessures, et la première fois que t'as cru que t'allais mourir, mais ton regard avait beau se tourner, il n'y avait plus Nys. Pourtant, tu peux pas l'oublier, tu pourras jamais l'oublier - c'est pas faute d'avoir essayé, mais rien ne marche, rien n'efface, rien ne disparaît, et t'as plus qu'à t'arracher le cœur, mais t'en as pas le courage, t'en as pas la force. Parce que tu veux pas oublier. Tu veux te souvenir de ses yeux qui contenaient les premières étoiles que t'admirais, de son sourire qui te faisait te sentir à ta place auprès d'elle, et de sa voix qui te contait les légendes de votre monde. Tu veux te rappeler ce que ça faisait de la serrer contre toi, de la sentir contre ta peau, de savoir qu'elle serait toujours là. Tu refuses d'oublier, même les cris, les pleurs, la peur, la douleur. Même la colère et la rancoeur. Parce que tu l'aimes, et que tu l'aimerais toujours, et que ça t'arrache le cœur.
✘ Il y a Jill, maintenant et ton sourire s’agrandit à cette simple pensée. Il y a eu Jill dès tes premiers pas sur la base rebelle, il y a eu ce petit bout de femme qui avait juste un an de moins que toi et déjà une prestance que tu ne pouvais qu'admirer. Il y a Jill, et son armure, et sa voix dans ton comlink, et ses rires à tes oreilles, et les heures passées sur le cockpit de l'un de tes vaisseaux. Il y a Jill, et tes bras autour d'elle, et ta tête calée contre son cou. Il y a la peur, encore, qui te déchire le cœur, alors qu'on t'annonce qu'elle a failli mourir. Il y a la peur, alors que tu la vois, alitée dans la medbay, une partie de son bras en moins, sa peau plus pâle que jamais. Il y a la peur, alors que tu te dis que Jill paraît minuscule sans son armure, soudainement, vivement, et que tu n'as qu'une envie - l'y remettre, reposer son casque, la protéger, la protéger de tout, de tout le monde, ne plus jamais la lâcher. Il y a tes pleurs, alors que tu t'étais promis que plus jamais, et il y a ta bouche qui ne s'arrête, et les mots qui tombent, et ce prénom que tu ne peux que murmurer - et il y a les lèvres de Jill, enfin, après quatre ans, ton air qui disparaît, ton coeur qui s'emballe. Et tu pensais que ça ne serait plus jamais possible, pourtant t'as le rouge aux joues, des étoiles dans les yeux, t'as un sourire qui manque de te déchirer le visage. Il y a Jill, et la promesse d'un futur qui paraît plus lumineux, et ton cœur qui cesse de se briser, et aucune culpabilité.
Parce qu'il y a Jill et qu'il y a Nys, qu'il y a la douceur et la violence, la pureté d'un nouveau commencement et la douleur d'un passé que tu ne pourras jamais oublier, et pour la première fois - pour la première fois, t'as pas l'impression de mourir à petit feu.
✘ Il y avait Naboo. Et le passé te blesse, te dévore, mais c'est ton choix et tu ne sais que tu ne peux pas revenir en arrière. Il y avait Naboo et quand t'es partie, tu ne t'es pas retournée, n'a pas regardé en arrière. Tu n'aurais probablement pas pu décoller sinon. Il y avait ta planète, ton monde, ton chez toi, et tu lui as tourné le dos, et n'y est jamais retourné. Tu ne peux pas, la simple idée te fait suffoquer, terrifiée, la honte qui t'emprisonne, la fierté qui te garde droite sur le chemin qui est le tien. Il y avait tes reines, il y avait tes sœurs, et tu leur seras toujours loyales, et jamais ton cœur ne les a oubliées. T'as servi, Itzel, enfant d'un monde qui t'a à jamais marquée et une partie de ton âme est restée coincée dans les couleurs qui continueront de pulser derrière tes paupières.
✘ Il y a la Rébellion. Et tout ce qu'elle t'a apporté, tous ceux qu'elle t'a amenée - il y avait ta nouvelle voie, ton nouveau chez toi. Il y avait la gamine que t'étais quand t'as débarqué, tes preuves rapidement faites, des années d'entraînement faisant taire tous ceux qui se moquaient de ta taille et de tes formes. Il y a ton sniper entre les mains, qui t'a jamais quitté, il y a tes chasseurs, dans lesquels t'as passé trop d'heures pour encore les compter. Il y a eu l'appel, celui qui t'a fait quitter ta planète, il y a eu la certitude que c'était là que tu devais être, mais jamais il n'y a eu une once de regret à te battre pour les tiens. T'y étais depuis le premier jour, depuis la première heure, et tu reprendrais le même chemin si tu le devais.
✘ Il y a le Blue Squadron, il y a eu le Green avant ça, et les Rogues entre les deux. T'es une pilote quand tu rejoins la Rébellion, tes qualifications en main, l'expérience dont ils ont besoin, et on te colle au premier escadron disponible, un chiffre gravé dans le dos, tu deviens Green Four. T'y passes la majeure partie des année suivantes, t'y fait tes premières armes, tu manques d'y laisser la vie. T'abandonnes pas, jamais, et les Greens t'apportent tout ce dont t'avais besoin maintenant que t'as un trou béant dans la poitrine. T'y rencontres Mat, ton sergent, ton lieutenant, ton mentor, ton amie, et vos liens resteront à jamais ceux de deux sœurs qui ont regardé la mort en face en haut dans les cieux. Mais Mat fini par quitter les Greens et alors que t'aurais pu y rester, monter en grade, on te demande pour le Rogue Squadron. Tu connais l'escadron, tout le monde le connaît et tu sais que les missions sont les plus dangereuses de l'Alliance Rebelle. Mais t'as l'adrénaline, la colère dans les veines, Itzel, t'es incapable d'arrêter, de te ralentir, alors tu dis oui et on t'appelle Rogue Six. T'enchaînes les batailles, tu vois le feu et le sang, et tu baisses jamais les bras. Puis y a Endor, y a les Rogues devenus Reds, y a votre mission sans laquelle rien n'est possible, y a les TIE qui sont trop nombreux, y a ton vaisseau qui s'éclate sur la planète. Mais mission accomplie et tu peux sombrer. Quand tu ouvres les yeux, y a plus de Rogues, y a plus que des âmes en peine collées aux lits de la MedBay. Quand t'es enfin sur pied, ce sont les Blue qui te sont ouverts et t'y vas sans te poser de questions, parce que c'est sous le commandement de Mat, parce que tu sais ce que vaut son sergent, tu prends le Y-Wing et le X-Wing qui vont avec, et tu deviens Blue Three.
✘ Il y a eu ces mille-et-une nuit, il y a ces bras dans lesquels tu te glisses, avant de disparaître au petit matin. Il y a toujours eu d'autres âmes, d'autres corps, même quand t'étais avec Nys, parce que vous vous connaissiez, vous saviez ce dont vous aviez besoin, vous saviez que seule l'autre importait vraiment. Quand y a plus Nys, y a juste la douleur, l'envie d'oublier, y a ce besoin que tu peux pas assouvir. Tu peux pas t'arrêter, tu peux pas refuser, tu peux juste avancer, te glisser dans un lit, te retrouver dans un autre le lendemain. Tes nuits qui sont trop courtes alors que tes journées sont teop violentes, mais tu peux pas dormir, et quand t'es pas avec eux, t'as Jill dans les bras pour ne plus sentir cette solitude qui t'écrase. C'est pour Jill que t'arrêtes, c'est pour Jill que tu te calmes, parce que tu la respectes trop pour continuer, parce que tu l'aimes et que ça vaut plus que tout ce des inconnus peuvent t'offrir.
✘ Il y a ta résolution, de plus en plus dure à tenir. Tes larmes qui dévalent tes joues, tes sanglots qui te font suffoquer. Il y a le visage de Jill, la tristesse dans son regard, ses mots que tu ne pouvais pas vraiment comprendre, que tu ne voulais pas comprendre. Il n'y a plus - il n'y a plus l'une de tes sœurs, à jamais partie, il n'y a plus que son sourire à jamais gravé dans ton esprit. Il y a la douleur de celles auprès de qui tu voudrais être - mais l'impossibilité d'aller les retrouver. Il y a les cris, tes poings s'effondrant contre les murs, tes phalanges recouvertes de rouge, ta douleur qui te dévore. Il y a ton chasseur, et ton sniper, et ta lame - et ces pirates qui n'auraient jamais dû te croiser, et la rage qui te dévore le corps. Il y a le sang qui te recouvre, les regards qui te suivent quand tu rentres à la base, il y a Mat qui hurle, avant de te serrer contre elle parce que ton regard est trop loin, trop vide, absent de sa lumière, et tu pleures Itzel, tu pleures à t'en déchirer la gorge, et tu t'arrêtes pas, pas avant de t'effondrer, de laisser le noir te dévorer. Il y a cette pensée, cette certitude - et tu sais que tu ne pourras pas continuer, pas résister, parce que ça te bouffe et que t'es fatiguée.