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FC + Crédits : Arnold Schwarzenegger (moi (vava), Kryos_props (holo))
Occupation : Chef du clan Ordo
Côté Cœur : Oui mais elle repose auprès de ces ancêtres à présent
Localisation : Ordo
Aptitudes
(pour les non utilisateur.ices de la Force)
Il possède aussi des capacités en commandement, comme un bon chef de guerre, ou encore en tactique de combat. S'exprimant parfaitement, il n'hésite pas à prendre la parole. Son aisance naturelle l'aide à être écouter des autres, avec ou sans son statut de chef de clan. C'est également un bon pilote qui n'aime pas qu'on pilote à sa place.
Chronologie
Je ne sais pas grand-chose de ma naissance. Mon père, Marik, n’en parlait jamais. Il m’a donné que le strict nécessaire : Je suis né quelque part dans l’espace des territoires Hutt. Mais j’ai appris de la part de l’un de ses seconds que c’était sans doute sur Tatooine. A cette époque, mon père avait choisi de mettre sa carrière de mercenaire en pause pour me voir naitre. Il s’est donc installé sur la planète de sable dans ce but.
Je suis né un soir, lorsque le froid s’installe, après que les Soleils Jumeaux se soient couchés, dans une petite ferme hydroponique à l’écart d’Anachore. C’était isolé et assez tranquille pour que je puisse y grandir en toute tranquillité. Mais ce que mon père n’avait pas prévu, c’était la venue de pirates qui cherchaient un coin tranquille après s’être attaqué à un comptoir appartenant à des Hutts. En voyant la ferme isolée, ils pensaient pouvoir se mettre à l’abri là-bas. Ils ne pouvaient imaginer que ma mère, Ludmil, était une guerrière féroce. Ma mère avait abattu pratiquement une dizaine de pirates avant que les chasseurs envoyés par les Hutts n’arrivent. Malheureusement, elle ne survécut pas à l’affrontement. Mon père décida alors de quitter Tatooine et de reprendre sa vie de mercenaire. J’avais donc un peu moins de dix ans, lorsque je quittai la planète désertique pour partir dans l’espace.
Mon père retrouva son ancien groupe de mercenaires. Certains l’avaient attendu, mais il fallait recruter pour être une unité utile. Malheureusement, le nombre de mercenaires prêts à être dirigés sont peu nombreux et mon père galère à trouver des combattants efficaces. Pendant ce temps, je grandis en apprenant à utiliser des blasters mais aussi des outils pour préparer mon équipement et mon vaisseau. Si au début, je me montrai réticent à apprendre de cette vie, mon père essayant de m’en préserver aussi, je finis par être enthousiaste voire exciter par cette vie. Si bien que vers me 13 ans, je commence à tanner mon père pour rejoindre son unité. Il me trouvera trop jeune.
Durant presque deux ans, je le harceler pour participer à leurs missions. Mais il refusait toujours, arguant que je n’étais pas prêt, mais était-ce réellement moi qui n’était pas prêt ? Ou était-ce lui ? J’ai appris des années plus tard que c’était une promesse qu’il avait faite à ma mère. Finalement, quand j’eus 15 ans, il eut besoin de moi. Il devait transporter une marchandise importante pour un chef de gang de la Bordure Extérieure. Je servis de guet. Ce fut la première fois que j’avais le droit d’utiliser un sniper. Cependant, il me servira surtout pour observer les alentours. Je ne tirerai pas avec, car ce ne fut pas nécessaire.
D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours vécu dans un vaisseau. Mon père, Marik, ne parlait jamais de ma mère. Je devais avoir 10 ans, lorsque j’ai compris pourquoi. En fait, un soir lors d’un bivouac sur une planète, c’est le second de mon père qui me l’a expliqué. Mon père a rencontré Ludmil, ma mère, durant des missions en tant que mercenaires. Il était jeune et il est aussitôt tombé amoureux d’elle. Elle, de son côté, était très courtisé, au point où elle avait fini par repoussé chaque homme. Mais étonnamment, mon père est parvenu à la séduire. Cet ami de la famille ne m’a jamais expliqué comment… secret de famille, disait-il. Mes parents continuèrent de faire le métier de chasseur de primes ou de mercenaires jusqu’à ce qu’ils apprennent que ma mère était enceinte de moi. Ils ont alors décidé de se retirer dans un coin tranquille, ils choisirent une petite ferme hydroponique à la sortie d’Anachore.
Ça a fini par mal tourné après une attaque de pirates qui cherchaient un coin pour se planquer. D’après ce qu’on m’en a raconté, mon père cette fois-ci, ma mère avait éradiqué plus d’une douzaine de pirates avant de succomber sous le nombre. Juste dans le but de me protéger. Après sa disparition tragique, mon père a fait ce qu’il avait toujours fait : la fuite en avant. Il avait repris son boulot de mercenaire m’emmenant avec lui.
J’avais 6 ans la première fois que j’ai demandé à mon père de m’emmener avec lui. Il s’y est toujours refusé… jusqu’à mes 15 ans, quand il a découvert que son second m’avait appris à tirer. De toute façon, je devais gagner ma subsistance à bord de son vaisseau. Dès lors, je n’étais plus son fils, mais un autre de ses hommes qu’il dirigerait de la même manière. J’acceptai.
Je servis donc sous les ordres de mon père. Durant les premières années, je n’avais droit qu’à des missions sans risques réelles. Ou du moins assez éloigné des combats. Je jouai souvent le rôle de sentinelle devenant plus que bon avec un sniper. Pourtant j’eus un changement physique radical. Si jusqu’à mes dix ans, j’avais un physique plutôt basique, voire malingre durant mes premières années, à partir de douze ans, je me mis à grandir de manière assez spectaculaire, mes muscles se développèrent assez rapidement également, mais c’étaient surtout grâce à mon entrainement quotidiens. Quoiqu’il en soit, ma carrure se développa rapidement et je finis par pratiquement atteindre le mètre quatre-vingt-dix pour 110 kg de muscles. Une sacrée masse qui finit par me permettre de quitter les postes de sentinelle pour le combat direct. Je quittais le fusil à lunette pour me diriger vers des armes plus lourdes, comme des blasters à canons rotatifs. Autant le dire de suite, j’étais impressionnant avec ce genre d’armes. Mais aussi et, je pense que c’était ça qui faisait le plus peur, je me baladais avec une lame. Pas une vibro-lame comme certains, mais une vraie lame lourde qui détonnait avec son côté archaïque.
Je servais plus souvent au côté de mon père, mais je n’étais pas pour autant important. Je servais comme les autres et les missions s’enchaînaient. Parfois, on se reposait pour reprendre des forces, retrouver de nouveaux membres de notre unité ou ravitailler nos armes. J’en profitais souvent pour me trouver des pièces protectrices, souvent aussi lourdes. Comme le reste de l’unité, je vivais aux ordres du commandant Marik.
Je servis durant 6 ans de cette manière. L’Unité Karag, l’unité créé par mon père, pris part à de nombreuses missions dans la bordure extérieure. On eut également quelques missions sur les Mondes du Noyau, comme sur Corellia ou la ville-planète de Coruscant, même si je n’étais pas très fan de cette dernière. Mais au bout de ces 6 ans, une mission tourna mal. On nous avait envoyé dans un bourbier sans nom. Ou alors, on nous avait envoyé dans un guet-apens, je ne saurais dire. Quoiqu’il en soit, ce fut un sacré bordel. On tombait embuscade sur embuscade. Très rapidement, on resta à trois combattants : mon père, un homme qu’on connaissait depuis longtemps et moi. Finalement, alors qu’on approchait du vaisseau qu’on avait planqué, ce troisième homme, celui qu’on considérait comme un ami se retourna contre nous et tua mon père dans le dos. Devant la stupeur de son acte, je ne réagis pas assez vite et il me planta une lame dans le ventre, passant sous l’armure.
Pendant que l’inconscience me gagnait peu à peu, je parvins à comprendre qu’il tenait rancune à mon père pour m’avoir nommé second, alors qu’il se pensait légitime. Mais mon père m’avait nommé pour une raison, que je découvris plus tard dans son journal : il n’avait pas confiance en Rakdal, l’homme qui venait justement de nous trahir. Avant de sombrer, je jurais de me venger.
Lorsque je me réveillais, j’étais dans une petite cabine. Ce n’étais pas mon vaisseau, enfin celle de l’unité. Mais l’homme assis à côté de moi, je le reconnus : l’ancien second de mon père, Garhy. En voyant son visage, des milliers de questions se bousculèrent dans ma tête. Devant ma confusion visible, il sourit me retint et me dis de me recoucher. Avant de parler, il me proposa un verre d’eau, que j’acceptait avec plaisir. Il me laissa le temps de boire puis de me rallonger avant de m’expliquer sa présence.
"Ton père ne sentait pas cette mission. Alors avant d’atterrir, il m’a appelé. Il ne l’a pas fait en 6 ans, mais il savait qu’il pourrait compter sur moi. Je suis parvenu à récupérer tous les corps avec les membres de mon clan. Je suis arrivé trop tard, désolé."
Je l’excusai évidemment. J’osai lui demander où nous allions, il me répondit simplement : Ordo. Il me dit ensuite de me reposer, car j’en aurais besoin.
Je passais les deux semaines suivantes alité. Durant cette période qui me sembla interminable, je ne cessai de ressasser le passé. Plus j’y pensais, plus la colère bouillait en moi. Garhy me calma régulièrement. Pour éviter de rouvrir mes blessures.
Quand je parvins enfin à me lever, je commençai à arpenter ma tente et parfois à sortir. Dans un camp qui semblait fait de tentes et de pas mal de bric-à-brac, je découvris que tout était parfaitement étudier. Chaque chose avait une place spécifique et bien que malgré la méfiance plus ou moins dissimulée, on me répondit sans hésiter. Puis un jour l’ami de mon père vint me chercher pour me le faire visiter. Mes blessures étaient presque cicatrisées, cela avait pris près d’un mois. Mais ma colère bouillonnait toujours. Garhy en me faisant visiter m’expliqua ses origines. C’était un Mandalorien. Une race guerrière. Il faisait partie du clan Ordo dont il était le chef. Malgré mes 28 ans, le reste du clan me voyait comme un enfant, selon ses coutumes. C’est la raison pour laquelle, ils me répondaient mais de manière plus évasive. Si je souhaitais en savoir plus, il me faudrait passer les Épreuves de passage comme chaque enfant Mandalorien. J’en restai assez déconcerté per ce qu’il m’expliquait. Il me dit aussi que si je devenais l’un des leurs, j’aurais droit à leur aide pour traquer Rakdal. Je ne savais plus ce que je voulais. Garhy finit par me laisser du temps pour y réfléchir et qu’en attendant, j’étais son invité. Mais aussi que si je le souhaitais, je pourrais juste récupérer mes affaires et un vaisseau et partir. Qu’il me devait bien ça en souvenir de mon père.
Après plusieurs jours de réflexion et de discussion avec Garhy, je faillis partir mais finalement, je décidai de suivre les enseignements mandaloriens.
Il me fallut près d’un an pour me sentir à l’aise avec le Mando’a la langue mandalorienne. Si j’avais acquis rapidement leur philosophie, mais pour leur langue ce fut plus long, malgré les cours de Garhy. Je pus ensuite, comme chaque enfant passant à l’âge adulte, passer les épreuves. Je créai, comme cela m’était autorisé un équipement : des gantelets pour me protéger durant l’épreuve. Bien sûr, aucun accessoire n’était installé, car ce n’était pas permis cependant. Je pus prendre le Beskad que m’avait offert il y a des années Garhy.
On me déposa dans le désert où je devais survivre durant 5 jours. Je me devais également de me diriger vers le village. Tout en me défendant des prédateurs. Si durant la journée, je me planquai de la chaleur étouffante dans des rochers, des grottes ou des surplombs, la nuit j’avançai en prenant garde au prédateur et en me défendant au besoin. Je dois avouer que dans le désert avec des créatures parfois plus grandes que moi, comme ce nageur des sables que les autochtones appellent Cephalos. Mais visiblement, j’avais eu de la chance durant ce laps de temps de ne pas être tombé sur un Cephalos Alpha qui parfois mesurent plus de 15 mètres de long.
Je parvins à voyager sans trop de soucis, grâce à mon physique d’adulte chevronné. Cependant, je vis quelques jeunes avoir plus de mal. Je me décidai à les aider, après tout l’entraide entre guerriers mandaloriens était un fondement des clans. Si certains semblaient réticents à accepter mon aide, la plupart acceptait avec plaisir de dormir près de quelqu’un veillant sur leur sommeil. Je finis même par secourir un jeune qui s’était salement blessé face à l’un de ces Cephalos. Nous rentrâmes tous les deux au village.
C’est ainsi que je fus reconnu comme Mando’ade. Même si j’aurais pu garder mon nom de famille, j’acceptai la proposition de l’ami de mon père de m’adopter officiellement dans sa famille et je changeais mon nom en Ordo.
Membre à part entière du clan, je poursuivis les tâches du clan durant un an. Comme chaque membre se doit de servir l’intérêt général, j’aidai là où on avait le plus besoin de moi. La réfaction d’armes et les patrouilles. Je passai pas mal de temps à créer mon armure. Car ma carrure était assez rare dans mon clan. Cependant, Garhy me fit un cadeau : un casque, celui de son père. Autant dire, que ce cadeau avait une grande signification, car le père de Garhy avait été chef du clan.
Au bout de cette année au service du clan Ordo, je décidai de partir à la recherche du traitre. Les autres me laissèrent partir, je pris mes armes, mon armure et on m’offrit un vaisseau. Un Chasseur Krom’rk. Je me sentais privilégié et je partis le cœur léger sachant que je pourrais revenir quand bon me sembleraient.
Je parcourus la Galaxie à la recherche de Rakdal. Si les premiers mois, je pus me concentrer sans souci sur sa traque, un homme doit se nourrir. Je devais aussi trouver un moyen d’aider le clan, même loin d’Ordo, leur monde. Je rejoignis la Guilde des Chasseurs de Prime. Je pus non seulement me faire pas mal de crédit mais aussi chercher cet homme qui, par chance, ne faisait pas partie de la Guilde.
Pendant une demi-décennie, je traquai l’homme qui avait tué mon père. Durant ce laps de temps, la Guerre des Clones débuta et c’est sur un champ de bataille que je le retrouvai. En effet, Rakdal qui avait créé sa propre unité de mercenaire se trouvai sur Raxus à combattre les soldats clones. Comme je ne m’intéressai que peu à cette guerre, je ne prêtai ni allégeance à la République, ni aux Séparatistes, je n’hésitai pas à m’attaquer à la base avancée où je pourrai trouver le félon. Je parvins à m’introduire dans cette base. En même temps, les droïdes étaient une camelote totale. Je finis par retrouver celui que je voulais tuer. S’il pensait au début que j’avais été engagé par la République, je le faisais rapidement déchanter en ôtant mon casque.
Son petit sourire narquois, car il croyait faire peur à la République, se transforma en une terreur totale. Il bafouilla même durant plusieurs secondes. Je souris en sortant la lame que je comptais bien tremper dans son sang. Un combat impitoyable s’engagea entre lui et moi. Évidemment, il appela à l’aide comme un lâche. Je réduis aisément les droïdes en tas de ferraille. Le combat se poursuivis à coups de blaster et d’explosifs. Rakdal utilisant toute sorte de ruses. Je faillis me faire avoir une ou deux fois au début, mais au fur et à mesure j’avais compris son petit manège et je n’avais aucun problème à éviter ses pièges ridicules.
Cependant, je ne vis pas une attaque qui m’arrachait le bras gauche et une partie du visage. Mais ma colère me tint éveillé malgré la douleur qui se propageait. Finalement, je parvins à le rattraper après un tir à la jambe qui l’empêcha de courir en tous sens comme un lapin. Quand je fus à sa hauteur, avec un œil plein de sang, je pus lire sur son visage l’incrédulité, puis la peur et enfin la mort à mesure que je lui enfonçais ma lame dans le torse. Après avoir réussi ça, je retirai ma lame avant de m’effondrer à cause de la douleur. Ce furent les clones et les Jedi qui étaient partis à l’assaut de la base en voyant les explosions qui me retrouvèrent et me portèrent secours.
Ils me récupérèrent et me soignèrent, malgré le fait que je sois un chasseur de primes. Cependant, les dégâts à mon bras et mon visage me valurent une cybernétisation forcée. Bien entendu, après ces soins qui durèrent plusieurs semaines, je dus rendre des comptes sur le fait de ma présence sur Raxus. Visiblement, mes explications leur convinrent puisqu’ils me laissèrent partir. Après tout, je n’avais pas agi contre la République.
Après avoir été si longtemps absent d’Ordo, je rentrai chez moi. J’y découvris avec tristesse qu’une partie du clan avait choisi de rejoindre Pre Vizla et sa Death Watch. Malheureusement, je ne pus rien y faire malgré ma colère. Cependant, j’obtins de Garhy, qu’il interdise à ce que je considérai comme des traîtres de poser leur vaisseau sur Ordo.
Lorsque le Siège de Mandalore eut lieu avec Bo-Katan aux commandes, je fus heureux, cependant, je ne pus me joindre à elle. Des problèmes avaient lieu sur Ordo. Enfin, une invasion pour être exact. Les Séparatistes avaient osé poser leur pied sur la planète. Il était hors de question qu’ils apportent une guerre, à laquelle nous ne participions pas, arrive ici. Les combats furent rudes et les mandaloriens se battirent vaillamment. Mais pour que la CSI comprennent que ce monde ne serait leur, il fallait un coup d’éclat. Je réunis une petite équipe de choc, avec l’accord de notre chef. L’équipe monta à l’assaut de leur vaisseau en orbite. Et vous savez qu’une équipe déterminée de mandaloriens est invincible. Nous détruisîmes le vaisseau.
Mais en revenant à la surface j’eus le malheur d’apprendre la mort de Garhy. De ce fait, notre victoire avait un goût amer pour moi. Alors que je pleurais cette perte, le clan commença à scander mon nom. Une manière assez surprenante de montrer qu’on souhaitait que je prenne la place de celui que je pouvais considérer comme mon père adoptif. J’acceptai cet honneur, mais choisis aussi que cela se ferait en affrontant tous ceux qui pensaient que je n’en étais pas digne. Deux personnes s’approchèrent. J’acceptai de les affronter et le gagnant serait celui qui prendrait le titre de chef de clan. Le combat fut rapide et je gagnai assez aisément. A la suite de cette victoire, je fus reconnu comme chef du clan Ordo. Toutefois, je continuais à accepter les défis pour le rôle de Chef, poursuivant ma série de victoires.
Durant toute l’occupation impériale, je refuse que mon clan rejoigne les Protecteurs. Ainsi, le clan Ordo, sous mon influence ainsi que de celle de plusieurs membres du clan, décide de rester sur Ordo, ou bien de vendre leurs services comme Chasseurs de primes ou mercenaires dans certains cas. Bien entendu, je quitte moi-même le système par période pour gagner de quoi survivre. Je reviens fréquemment pour m’occuper de ma famille, ma femme, Katyhia et mes deux fils, Tren et Makhil.
Plus d’une décennie de paix relative pour le clan. Mes fils grandissent en devenant eux-mêmes de fiers guerriers. Pourtant rien ne dure éternellement, je suis bien placé pour le savoir. Dix-sept ans après la prise de contrôle de Mandalore par Gar Saxon, l’illégitime, le clan apprit l’extermination des Protecteurs par ce traître. Une colère noire prit tout le clan qui réclama vengeance. Malgré qu’aucun membre du clan eût été parmi ces protecteurs, Saxon avait assassiné des frères. Mais finalement, c’est un autre clan qui obtint la vengeance, Saxon fut vaincu.
Peu de temps après l’annonce de la mort de Gar Saxon, notre clan répondit à l’appel de Bo-Katan Kryze et les Ordo se joignirent au combat contre les impériaux et ceux qui, comme le clan Saxon, les servent. Ce fut, pour mon plus grand plaisir, ma première bataille aux côtés de Dame Kryze. Ce fut une guerre de 6 ans qui s’enclencha alors et les pertes furent nombreuses d’un côté comme de l’autre. Je perdis de nombreux frères d’armes ainsi que ma précieuse Katyhia et mon fils ainé Tren.
Depuis, je suis retourné sur Ordo avec mon clan, laissant la plupart de la politique à Dame Bo-Katan et au Conseil des Chefs. Je poursuis ma vie dans la Galaxie restant de plus en plus souvent sur Ordo. En effet, j’ai dépassé la soixantaine. Bien qu’encore vaillant, l’envie de me reposer se fait parfois sentir. La présence de la Peste qui a sévi durant de longs mois dans la Galaxie m’a également poussé à me mettre un peu en retrait. Certains commencent à douter de mes compétences d’être un chef fort pour le clan et tentent de me prendre le titre de chef. Je les ai toujours vaincus. Mais à présent mon fils, Makhil cherche aussi à affirmer sa place de prétendant au titre de chef de clan.
Je suis né un soir, lorsque le froid s’installe, après que les Soleils Jumeaux se soient couchés, dans une petite ferme hydroponique à l’écart d’Anachore. C’était isolé et assez tranquille pour que je puisse y grandir en toute tranquillité. Mais ce que mon père n’avait pas prévu, c’était la venue de pirates qui cherchaient un coin tranquille après s’être attaqué à un comptoir appartenant à des Hutts. En voyant la ferme isolée, ils pensaient pouvoir se mettre à l’abri là-bas. Ils ne pouvaient imaginer que ma mère, Ludmil, était une guerrière féroce. Ma mère avait abattu pratiquement une dizaine de pirates avant que les chasseurs envoyés par les Hutts n’arrivent. Malheureusement, elle ne survécut pas à l’affrontement. Mon père décida alors de quitter Tatooine et de reprendre sa vie de mercenaire. J’avais donc un peu moins de dix ans, lorsque je quittai la planète désertique pour partir dans l’espace.
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Mon père retrouva son ancien groupe de mercenaires. Certains l’avaient attendu, mais il fallait recruter pour être une unité utile. Malheureusement, le nombre de mercenaires prêts à être dirigés sont peu nombreux et mon père galère à trouver des combattants efficaces. Pendant ce temps, je grandis en apprenant à utiliser des blasters mais aussi des outils pour préparer mon équipement et mon vaisseau. Si au début, je me montrai réticent à apprendre de cette vie, mon père essayant de m’en préserver aussi, je finis par être enthousiaste voire exciter par cette vie. Si bien que vers me 13 ans, je commence à tanner mon père pour rejoindre son unité. Il me trouvera trop jeune.
Durant presque deux ans, je le harceler pour participer à leurs missions. Mais il refusait toujours, arguant que je n’étais pas prêt, mais était-ce réellement moi qui n’était pas prêt ? Ou était-ce lui ? J’ai appris des années plus tard que c’était une promesse qu’il avait faite à ma mère. Finalement, quand j’eus 15 ans, il eut besoin de moi. Il devait transporter une marchandise importante pour un chef de gang de la Bordure Extérieure. Je servis de guet. Ce fut la première fois que j’avais le droit d’utiliser un sniper. Cependant, il me servira surtout pour observer les alentours. Je ne tirerai pas avec, car ce ne fut pas nécessaire.
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D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours vécu dans un vaisseau. Mon père, Marik, ne parlait jamais de ma mère. Je devais avoir 10 ans, lorsque j’ai compris pourquoi. En fait, un soir lors d’un bivouac sur une planète, c’est le second de mon père qui me l’a expliqué. Mon père a rencontré Ludmil, ma mère, durant des missions en tant que mercenaires. Il était jeune et il est aussitôt tombé amoureux d’elle. Elle, de son côté, était très courtisé, au point où elle avait fini par repoussé chaque homme. Mais étonnamment, mon père est parvenu à la séduire. Cet ami de la famille ne m’a jamais expliqué comment… secret de famille, disait-il. Mes parents continuèrent de faire le métier de chasseur de primes ou de mercenaires jusqu’à ce qu’ils apprennent que ma mère était enceinte de moi. Ils ont alors décidé de se retirer dans un coin tranquille, ils choisirent une petite ferme hydroponique à la sortie d’Anachore.
Ça a fini par mal tourné après une attaque de pirates qui cherchaient un coin pour se planquer. D’après ce qu’on m’en a raconté, mon père cette fois-ci, ma mère avait éradiqué plus d’une douzaine de pirates avant de succomber sous le nombre. Juste dans le but de me protéger. Après sa disparition tragique, mon père a fait ce qu’il avait toujours fait : la fuite en avant. Il avait repris son boulot de mercenaire m’emmenant avec lui.
J’avais 6 ans la première fois que j’ai demandé à mon père de m’emmener avec lui. Il s’y est toujours refusé… jusqu’à mes 15 ans, quand il a découvert que son second m’avait appris à tirer. De toute façon, je devais gagner ma subsistance à bord de son vaisseau. Dès lors, je n’étais plus son fils, mais un autre de ses hommes qu’il dirigerait de la même manière. J’acceptai.
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Je servis donc sous les ordres de mon père. Durant les premières années, je n’avais droit qu’à des missions sans risques réelles. Ou du moins assez éloigné des combats. Je jouai souvent le rôle de sentinelle devenant plus que bon avec un sniper. Pourtant j’eus un changement physique radical. Si jusqu’à mes dix ans, j’avais un physique plutôt basique, voire malingre durant mes premières années, à partir de douze ans, je me mis à grandir de manière assez spectaculaire, mes muscles se développèrent assez rapidement également, mais c’étaient surtout grâce à mon entrainement quotidiens. Quoiqu’il en soit, ma carrure se développa rapidement et je finis par pratiquement atteindre le mètre quatre-vingt-dix pour 110 kg de muscles. Une sacrée masse qui finit par me permettre de quitter les postes de sentinelle pour le combat direct. Je quittais le fusil à lunette pour me diriger vers des armes plus lourdes, comme des blasters à canons rotatifs. Autant le dire de suite, j’étais impressionnant avec ce genre d’armes. Mais aussi et, je pense que c’était ça qui faisait le plus peur, je me baladais avec une lame. Pas une vibro-lame comme certains, mais une vraie lame lourde qui détonnait avec son côté archaïque.
Je servais plus souvent au côté de mon père, mais je n’étais pas pour autant important. Je servais comme les autres et les missions s’enchaînaient. Parfois, on se reposait pour reprendre des forces, retrouver de nouveaux membres de notre unité ou ravitailler nos armes. J’en profitais souvent pour me trouver des pièces protectrices, souvent aussi lourdes. Comme le reste de l’unité, je vivais aux ordres du commandant Marik.
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Lorsque j’eus 22 ans, le second de l’unité, le meilleur ami de mon père, décida de prendre sa retraite. Il partit pour sa planète de naissance : Ordo. L’homme en armure m’offrit une lame faite dans le métal du peuple dont il était originaire : Un Beskad. Il est vrai que je lorgnais souvent sur cette magnifique arme, capable de rivaliser avec des sabres laser. Marik me nomma second. Je fus fier.Je servis durant 6 ans de cette manière. L’Unité Karag, l’unité créé par mon père, pris part à de nombreuses missions dans la bordure extérieure. On eut également quelques missions sur les Mondes du Noyau, comme sur Corellia ou la ville-planète de Coruscant, même si je n’étais pas très fan de cette dernière. Mais au bout de ces 6 ans, une mission tourna mal. On nous avait envoyé dans un bourbier sans nom. Ou alors, on nous avait envoyé dans un guet-apens, je ne saurais dire. Quoiqu’il en soit, ce fut un sacré bordel. On tombait embuscade sur embuscade. Très rapidement, on resta à trois combattants : mon père, un homme qu’on connaissait depuis longtemps et moi. Finalement, alors qu’on approchait du vaisseau qu’on avait planqué, ce troisième homme, celui qu’on considérait comme un ami se retourna contre nous et tua mon père dans le dos. Devant la stupeur de son acte, je ne réagis pas assez vite et il me planta une lame dans le ventre, passant sous l’armure.
Pendant que l’inconscience me gagnait peu à peu, je parvins à comprendre qu’il tenait rancune à mon père pour m’avoir nommé second, alors qu’il se pensait légitime. Mais mon père m’avait nommé pour une raison, que je découvris plus tard dans son journal : il n’avait pas confiance en Rakdal, l’homme qui venait justement de nous trahir. Avant de sombrer, je jurais de me venger.
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Lorsque je me réveillais, j’étais dans une petite cabine. Ce n’étais pas mon vaisseau, enfin celle de l’unité. Mais l’homme assis à côté de moi, je le reconnus : l’ancien second de mon père, Garhy. En voyant son visage, des milliers de questions se bousculèrent dans ma tête. Devant ma confusion visible, il sourit me retint et me dis de me recoucher. Avant de parler, il me proposa un verre d’eau, que j’acceptait avec plaisir. Il me laissa le temps de boire puis de me rallonger avant de m’expliquer sa présence.
"Ton père ne sentait pas cette mission. Alors avant d’atterrir, il m’a appelé. Il ne l’a pas fait en 6 ans, mais il savait qu’il pourrait compter sur moi. Je suis parvenu à récupérer tous les corps avec les membres de mon clan. Je suis arrivé trop tard, désolé."
Je l’excusai évidemment. J’osai lui demander où nous allions, il me répondit simplement : Ordo. Il me dit ensuite de me reposer, car j’en aurais besoin.
Je passais les deux semaines suivantes alité. Durant cette période qui me sembla interminable, je ne cessai de ressasser le passé. Plus j’y pensais, plus la colère bouillait en moi. Garhy me calma régulièrement. Pour éviter de rouvrir mes blessures.
Quand je parvins enfin à me lever, je commençai à arpenter ma tente et parfois à sortir. Dans un camp qui semblait fait de tentes et de pas mal de bric-à-brac, je découvris que tout était parfaitement étudier. Chaque chose avait une place spécifique et bien que malgré la méfiance plus ou moins dissimulée, on me répondit sans hésiter. Puis un jour l’ami de mon père vint me chercher pour me le faire visiter. Mes blessures étaient presque cicatrisées, cela avait pris près d’un mois. Mais ma colère bouillonnait toujours. Garhy en me faisant visiter m’expliqua ses origines. C’était un Mandalorien. Une race guerrière. Il faisait partie du clan Ordo dont il était le chef. Malgré mes 28 ans, le reste du clan me voyait comme un enfant, selon ses coutumes. C’est la raison pour laquelle, ils me répondaient mais de manière plus évasive. Si je souhaitais en savoir plus, il me faudrait passer les Épreuves de passage comme chaque enfant Mandalorien. J’en restai assez déconcerté per ce qu’il m’expliquait. Il me dit aussi que si je devenais l’un des leurs, j’aurais droit à leur aide pour traquer Rakdal. Je ne savais plus ce que je voulais. Garhy finit par me laisser du temps pour y réfléchir et qu’en attendant, j’étais son invité. Mais aussi que si je le souhaitais, je pourrais juste récupérer mes affaires et un vaisseau et partir. Qu’il me devait bien ça en souvenir de mon père.
Après plusieurs jours de réflexion et de discussion avec Garhy, je faillis partir mais finalement, je décidai de suivre les enseignements mandaloriens.
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Il me fallut près d’un an pour me sentir à l’aise avec le Mando’a la langue mandalorienne. Si j’avais acquis rapidement leur philosophie, mais pour leur langue ce fut plus long, malgré les cours de Garhy. Je pus ensuite, comme chaque enfant passant à l’âge adulte, passer les épreuves. Je créai, comme cela m’était autorisé un équipement : des gantelets pour me protéger durant l’épreuve. Bien sûr, aucun accessoire n’était installé, car ce n’était pas permis cependant. Je pus prendre le Beskad que m’avait offert il y a des années Garhy.
On me déposa dans le désert où je devais survivre durant 5 jours. Je me devais également de me diriger vers le village. Tout en me défendant des prédateurs. Si durant la journée, je me planquai de la chaleur étouffante dans des rochers, des grottes ou des surplombs, la nuit j’avançai en prenant garde au prédateur et en me défendant au besoin. Je dois avouer que dans le désert avec des créatures parfois plus grandes que moi, comme ce nageur des sables que les autochtones appellent Cephalos. Mais visiblement, j’avais eu de la chance durant ce laps de temps de ne pas être tombé sur un Cephalos Alpha qui parfois mesurent plus de 15 mètres de long.
Je parvins à voyager sans trop de soucis, grâce à mon physique d’adulte chevronné. Cependant, je vis quelques jeunes avoir plus de mal. Je me décidai à les aider, après tout l’entraide entre guerriers mandaloriens était un fondement des clans. Si certains semblaient réticents à accepter mon aide, la plupart acceptait avec plaisir de dormir près de quelqu’un veillant sur leur sommeil. Je finis même par secourir un jeune qui s’était salement blessé face à l’un de ces Cephalos. Nous rentrâmes tous les deux au village.
C’est ainsi que je fus reconnu comme Mando’ade. Même si j’aurais pu garder mon nom de famille, j’acceptai la proposition de l’ami de mon père de m’adopter officiellement dans sa famille et je changeais mon nom en Ordo.
Membre à part entière du clan, je poursuivis les tâches du clan durant un an. Comme chaque membre se doit de servir l’intérêt général, j’aidai là où on avait le plus besoin de moi. La réfaction d’armes et les patrouilles. Je passai pas mal de temps à créer mon armure. Car ma carrure était assez rare dans mon clan. Cependant, Garhy me fit un cadeau : un casque, celui de son père. Autant dire, que ce cadeau avait une grande signification, car le père de Garhy avait été chef du clan.
Au bout de cette année au service du clan Ordo, je décidai de partir à la recherche du traitre. Les autres me laissèrent partir, je pris mes armes, mon armure et on m’offrit un vaisseau. Un Chasseur Krom’rk. Je me sentais privilégié et je partis le cœur léger sachant que je pourrais revenir quand bon me sembleraient.
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Je parcourus la Galaxie à la recherche de Rakdal. Si les premiers mois, je pus me concentrer sans souci sur sa traque, un homme doit se nourrir. Je devais aussi trouver un moyen d’aider le clan, même loin d’Ordo, leur monde. Je rejoignis la Guilde des Chasseurs de Prime. Je pus non seulement me faire pas mal de crédit mais aussi chercher cet homme qui, par chance, ne faisait pas partie de la Guilde.
Pendant une demi-décennie, je traquai l’homme qui avait tué mon père. Durant ce laps de temps, la Guerre des Clones débuta et c’est sur un champ de bataille que je le retrouvai. En effet, Rakdal qui avait créé sa propre unité de mercenaire se trouvai sur Raxus à combattre les soldats clones. Comme je ne m’intéressai que peu à cette guerre, je ne prêtai ni allégeance à la République, ni aux Séparatistes, je n’hésitai pas à m’attaquer à la base avancée où je pourrai trouver le félon. Je parvins à m’introduire dans cette base. En même temps, les droïdes étaient une camelote totale. Je finis par retrouver celui que je voulais tuer. S’il pensait au début que j’avais été engagé par la République, je le faisais rapidement déchanter en ôtant mon casque.
Son petit sourire narquois, car il croyait faire peur à la République, se transforma en une terreur totale. Il bafouilla même durant plusieurs secondes. Je souris en sortant la lame que je comptais bien tremper dans son sang. Un combat impitoyable s’engagea entre lui et moi. Évidemment, il appela à l’aide comme un lâche. Je réduis aisément les droïdes en tas de ferraille. Le combat se poursuivis à coups de blaster et d’explosifs. Rakdal utilisant toute sorte de ruses. Je faillis me faire avoir une ou deux fois au début, mais au fur et à mesure j’avais compris son petit manège et je n’avais aucun problème à éviter ses pièges ridicules.
Cependant, je ne vis pas une attaque qui m’arrachait le bras gauche et une partie du visage. Mais ma colère me tint éveillé malgré la douleur qui se propageait. Finalement, je parvins à le rattraper après un tir à la jambe qui l’empêcha de courir en tous sens comme un lapin. Quand je fus à sa hauteur, avec un œil plein de sang, je pus lire sur son visage l’incrédulité, puis la peur et enfin la mort à mesure que je lui enfonçais ma lame dans le torse. Après avoir réussi ça, je retirai ma lame avant de m’effondrer à cause de la douleur. Ce furent les clones et les Jedi qui étaient partis à l’assaut de la base en voyant les explosions qui me retrouvèrent et me portèrent secours.
Ils me récupérèrent et me soignèrent, malgré le fait que je sois un chasseur de primes. Cependant, les dégâts à mon bras et mon visage me valurent une cybernétisation forcée. Bien entendu, après ces soins qui durèrent plusieurs semaines, je dus rendre des comptes sur le fait de ma présence sur Raxus. Visiblement, mes explications leur convinrent puisqu’ils me laissèrent partir. Après tout, je n’avais pas agi contre la République.
Après avoir été si longtemps absent d’Ordo, je rentrai chez moi. J’y découvris avec tristesse qu’une partie du clan avait choisi de rejoindre Pre Vizla et sa Death Watch. Malheureusement, je ne pus rien y faire malgré ma colère. Cependant, j’obtins de Garhy, qu’il interdise à ce que je considérai comme des traîtres de poser leur vaisseau sur Ordo.
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Lorsque le Siège de Mandalore eut lieu avec Bo-Katan aux commandes, je fus heureux, cependant, je ne pus me joindre à elle. Des problèmes avaient lieu sur Ordo. Enfin, une invasion pour être exact. Les Séparatistes avaient osé poser leur pied sur la planète. Il était hors de question qu’ils apportent une guerre, à laquelle nous ne participions pas, arrive ici. Les combats furent rudes et les mandaloriens se battirent vaillamment. Mais pour que la CSI comprennent que ce monde ne serait leur, il fallait un coup d’éclat. Je réunis une petite équipe de choc, avec l’accord de notre chef. L’équipe monta à l’assaut de leur vaisseau en orbite. Et vous savez qu’une équipe déterminée de mandaloriens est invincible. Nous détruisîmes le vaisseau.
Mais en revenant à la surface j’eus le malheur d’apprendre la mort de Garhy. De ce fait, notre victoire avait un goût amer pour moi. Alors que je pleurais cette perte, le clan commença à scander mon nom. Une manière assez surprenante de montrer qu’on souhaitait que je prenne la place de celui que je pouvais considérer comme mon père adoptif. J’acceptai cet honneur, mais choisis aussi que cela se ferait en affrontant tous ceux qui pensaient que je n’en étais pas digne. Deux personnes s’approchèrent. J’acceptai de les affronter et le gagnant serait celui qui prendrait le titre de chef de clan. Le combat fut rapide et je gagnai assez aisément. A la suite de cette victoire, je fus reconnu comme chef du clan Ordo. Toutefois, je continuais à accepter les défis pour le rôle de Chef, poursuivant ma série de victoires.
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Durant toute l’occupation impériale, je refuse que mon clan rejoigne les Protecteurs. Ainsi, le clan Ordo, sous mon influence ainsi que de celle de plusieurs membres du clan, décide de rester sur Ordo, ou bien de vendre leurs services comme Chasseurs de primes ou mercenaires dans certains cas. Bien entendu, je quitte moi-même le système par période pour gagner de quoi survivre. Je reviens fréquemment pour m’occuper de ma famille, ma femme, Katyhia et mes deux fils, Tren et Makhil.
Plus d’une décennie de paix relative pour le clan. Mes fils grandissent en devenant eux-mêmes de fiers guerriers. Pourtant rien ne dure éternellement, je suis bien placé pour le savoir. Dix-sept ans après la prise de contrôle de Mandalore par Gar Saxon, l’illégitime, le clan apprit l’extermination des Protecteurs par ce traître. Une colère noire prit tout le clan qui réclama vengeance. Malgré qu’aucun membre du clan eût été parmi ces protecteurs, Saxon avait assassiné des frères. Mais finalement, c’est un autre clan qui obtint la vengeance, Saxon fut vaincu.
Peu de temps après l’annonce de la mort de Gar Saxon, notre clan répondit à l’appel de Bo-Katan Kryze et les Ordo se joignirent au combat contre les impériaux et ceux qui, comme le clan Saxon, les servent. Ce fut, pour mon plus grand plaisir, ma première bataille aux côtés de Dame Kryze. Ce fut une guerre de 6 ans qui s’enclencha alors et les pertes furent nombreuses d’un côté comme de l’autre. Je perdis de nombreux frères d’armes ainsi que ma précieuse Katyhia et mon fils ainé Tren.
Depuis, je suis retourné sur Ordo avec mon clan, laissant la plupart de la politique à Dame Bo-Katan et au Conseil des Chefs. Je poursuis ma vie dans la Galaxie restant de plus en plus souvent sur Ordo. En effet, j’ai dépassé la soixantaine. Bien qu’encore vaillant, l’envie de me reposer se fait parfois sentir. La présence de la Peste qui a sévi durant de longs mois dans la Galaxie m’a également poussé à me mettre un peu en retrait. Certains commencent à douter de mes compétences d’être un chef fort pour le clan et tentent de me prendre le titre de chef. Je les ai toujours vaincus. Mais à présent mon fils, Makhil cherche aussi à affirmer sa place de prétendant au titre de chef de clan.